Faut-il lire les classiques ? Non. Enfin, si. Bon, le sujet mérite bien plus qu’une phrase laconique et fera l’objet d’un hypothétique développement ultérieur. La réflexion peut tout de même être amorcée à partir d’exemples concrets, de ces textes qui raisonnent et qui ont dépassé les limites de papier, pour intégrer l’imaginaire collectif, la culture populaire.
Le village des damnés fait partie de ceux-ci grâce à l’adaptation de Carpenter, elle-même remake d’un premier film. Lycéen à l’époque, et déjà pleutre, je me suis empressé de ne pas allé le voir, mais l’affiche et quelques bandes annonces perçues ici ou là ont laissé de vagues souvenirs : des regards dorés. La réédition aux éditions J’ai lu était l’occasion de prendre mon courage à deux mains ; et donc découvrir qu’il ne s’agit pas d’un texte fantastique, qu’il est assez daté dans son fond et sa forme, mais qu’il propose une expérience de pensée, en quasi huis clos, qui mérite qu’on s’y attarde.
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