Entrées en PAL : Avril 2022

Hello tout le monde !

Désormais, l’article d’entrées en PAL est publié en fin de mois, pour intégrer mangas et achats impromptus, et toujours uniquement ceux qui appartiennent aux genres de l’imaginaire. Avril fut un mois très calme : moins de temps pour lire en raison d’un planning bien rempli et une volonté de contrôler ma PAL de romans (trop de livres achetés il y a plusieurs mois que je n’ai toujours pas lus). J’en ai profité pour avancer un peu sur certains mangas, et me laisser tenter par des sorties en tête de gondole.

Donc, quels nouveaux livres en avril ?

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Chronique – La princesse au visage de nuit, David Bry

David Bry est connu notamment pour son roman Que passe l’hiver, coup de cœur des imaginales 2019 largement mérité à mon avis – j’avais classé ce livre en troisième position de mes lectures de cette année là. Sa deuxième sortie chez Pocket, Le garçon et la ville qui ne souriait plus, m’avait beaucoup moins convaincu, notamment en raison d’une ambiance trop jeunesse à mon goût, malgré des qualités indéniables. Pas de quoi cependant me faire passer mon tour sur cette troisième publication chez Pocket, estampillée du logo du label « Les étoiles montantes de l’imaginaire » lancé en 2022 et qu’il inaugure. Et je ne regrette pas cette lecture : j’ai passé un beau moment avec ce classique conte fantastique aux accents de polar, qui prend surtout le temps d’approfondir ses personnages bien cabossés.

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Chronique – Les enfants du passé, Luce Basseterre

J’ai lu La débusqueuse de monde à sa sortie en poche, déjà au Livre de poche. J’avais beaucoup apprécié ce roman et les livres de l’autrice figurent donc la liste des achats automatiques à chaque nouvelle sortie (et que je ne passe pas au travers des nouveautés). Luce Basseterre fait également partie des auteurs et autrices que je suis sur les réseaux sociaux et dont j’apprécie le côté engagé, dans lequel je me retrouve assez largement.

Avec Les enfants du passé, l’autrice reste dans le genre du Space Opera mais se concentre surtout sur les relations humaines et sur la question du libre-arbitre.

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Chronique – Colonies, Laurent Genefort

Laurent Genefort fait partie de ces auteurs et autrices francophones dont les livres sont régulièrement présents sur les étals des librairies. Le hasard de mes différents achats et envies de lecture fait qu’il est longtemps resté dans la catégorie mentale « à lire » ; ce n’est qu’en 2019 que je franchis le cap avec la sortie du Sang des immortels, également chez FolioSF. Il y a ensuite eu Lum’en, que j’ai également apprécié à un moment où je boudais pourtant le genre de la nouvelle et autres fix-up.

La toute récente sortie en poche de Colonies ne pouvait donc me laisser indifférent. C’est encore une bonne pioche et j’y ai retrouvé les mêmes qualités que dans les livres cités précédemment : une très grande maitrise du genre Space Opera, des récits à dimension humaine, avec des questionnements intéressants tout en restant accessible.

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Chronique – Les derniers jours du Nouveau Paris, China Miéville.

Il y a des auteurs et des autrices chouchous. J’ai déjà fait ici plusieurs « déclaration d’amour » et c’est toujours un plaisir que d’en faire une de plus. Miéville est donc un de ces auteurs que j’affectionne, pour son imagination débridée et sa capacité à me sortir de mes zones de confort, en tant qu’auteur de la New Weird (je vous invite chaudement à lire l’article pointu mais accessible du Chroniqueur à ce sujet). Aussi, quand il écrit une uchronie sur la Seconde Guerre mondiale, il réussit à réinventer cette idée – pourtant servie jusqu’à la lie – et va bien plus loin qu’une simple divergence.

Il s’agit retour que j’avais publié sur Facebook le 9 août 2020.

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Chronique – Les derniers parfaits, Paul Beorn

J’aime beaucoup les uchronies et je souhaite continuer à découvrir des auteurs et autrices francophones. Les derniers parfaits devait donc arriver tôt ou tard entre mes paluches. Ici, le déclencheur est une lecture croisée entre Stéph et Lianne, lors d’une session des Lectures duo que j’organisais sur Facebook. Si je savais que Lianne était cliente de Fantasy, je savais également que Stéph l’était beaucoup moins ; aussi, quand les deux ont aimé ce livre, je savais que je pouvais me lancer.

Après lecture de la quatrième de couverture, je m’attendais à une uchronie « pure », c’est à dire une histoire divergente mais plausible, sans élément caractéristique de l’imaginaire. Je me suis fourvoyé. L’élément uchronique est l’ajout de la magie, donc une divergence ample qui change complètement le paradigme du contexte pour aboutir à un univers de Fantasy. Paul Beorn nous livre une H(h)istoire qui croise magie et religion, où un groupe de personnages très typés vivent une aventure rythmée aux enjeux majeurs.

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Manga – La guerre des mondes, Sai Ihara & Hitotsu Yokoshima

Je termine ma semaine « Wells sans Wells ». Après Sherlock chez les Martiens et Wells héros de ses propres histoires, voici l’adaptation manga, qui vient de se conclure avec le troisième tome sorti en mars. Cette fois, point d’exercice littéraire ou de mise en abyme, mais une transposition du roman vers le média BD. Autre différence importante, les auteurs ne sont pas britanniques comme l’était Wells mais sont originaires d’une autre île – archipel pour être précis – à savoir le Japon. Quel est donc le niveau de fidélité vis à vis de l’œuvre d’origine et qu’est-ce que la « patte » nippone apporte à un matériel de base résolument british ?

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Chronique – La machine à explorer l’espace, Christopher Priest

Après Holmes VS Martiens du début de semaine, je reste dans le thème « Wells sans Wells ». Ici, Priest témoigne tout son amour pour un des premiers auteurs de SF en associant ses deux œuvres majeures : La guerre des mondes et La machine à explorer le temps.

Il s’agit d’un court retour que j’avais publié sur Facebook le 1er avril 2020.

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Chronique – La tragique affaire de l’ambassadeur martien et Simulacres martiens, Eric Brown

J’ouvre une semaine « Wells sans Wells » sur le blog, et plus particulièrement à la source d’inspiration qu’il a été dès qu’il s’agit d’évoquer la guerre avec Mars. Double paradoxe : de Wells, je n’ai lu « que » La machine à explorer le temps (pour la petite histoire, j’étais en classe de cinquième : il s’agit de mon premier roman de SF) ; et les livres dont je vais parler ne sont pas tout à fait sans Wells, tant l’auteur semble provoquer la tentation de la mise en abyme.

Je commence d’abord par Eric Brown, qui imagine un Holmes qui évoluerait dans un contexte post guerre des mondes. Les amis du Belial sont fourbes (en même temps, Belial…) et ont d’abord proposé une nouvelle, La tragique affaire de l’ambassadeur martien, dans le Bifrost 105, pour mettre l’eau à la bouche. Le texte fonctionne comme une sorte de prélude à Simulacres martiens mais les deux écrits sont totalement autonomes. Au programme : aventure pulp, pastiche référencé et soupçon de féminisme.

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Résultats concours FolioSF !

Bonjour tout le monde !

Tout d’abord, un grand merci à celles et ceux qui ont participé au concours, et donc qui ont partagé l’article de l’interview de Pascal Godbillon pour les éditions FolioSF. Il s’agit désormais de l’article le plus lu sur le blog, devançant la précédente interview. L’exercice me plait et je constate avec plaisir l’accessibilité des professionel.les du milieu. Aussi, je compte bien continuer à poser des questions et à découvrir un petit peu les coulisses.

Voici donc les quatre gagnant.e.s :

Anne-Laure remporte Radio Libre Albemuth,
Océane remporte L’obscur,
Adrien remporte Derniers jours d’un monde oublié,
Aderu remporte Rêves de gloire.

Bravo à elles et à eux !

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