Entrées en PAL : Mars 2022

Hello tout le monde !

Ce billet mensuel arrive plus tardivement et sous une forme légèrement différente. La vraie raison est que je n’arrive pas à tenir mes bonnes résolutions. Mais j’ai aussi imaginé des excuses plus ou moins fausses que je vais dérouler au fil de ma liste… Bref, voici donc une nouvelle mouture des « Entrées en PAL » avec mes romans achetés en fonction des lectures du mois précédent (6 lectures donc 5 achats), les achats plus ou moins compulsifs ainsi que les mangas.

Donc, qu’ai-je acheté en mars ?

Lire la suite « Entrées en PAL : Mars 2022 »

Chronique – Cookie monster, Vernor Vinge

Deuxième lecture de cet auteur, après Un feu sur l’abîme, lu il y a déjà une bonne douzaine d’années et que j’avais trouvé un poil trop long et complexe, mais aux qualités indéniables. Je me disais donc qu’un texte plus court, paru dans la collection Une Heure Lumière, pouvait regrouper les qualités de l’auteur sans ces défauts. C’est exactement ça.

L’auteur exploite le décor de la Silicon Valley pour nous livrer une novella aux airs de thriller, puis de conte, et qui plonge petit à petit dans une SF de plus en plus hard, le tout au service d’une question : les firmes transnationales (numérique, mais pas que) nous veulent-elles du bien ?

Lire la suite « Chronique – Cookie monster, Vernor Vinge »

Chronique – Génocides, Thomas Disch

Je reste dans le thème d’une SF végétale. Après le plutôt optimiste Semiosis du début de semaine, voici une toute autre vision, extrêmement pessimiste, imaginée par Thomas Disch dans son roman Génocides. Un livre très dur, qui parle finalement davantage de l’humanité que d’aliens. Un classique à lire.

J’exhume ce court (très court) retour publié initialement sur Facebook, le 18 avril 2019.

Lire la suite « Chronique – Génocides, Thomas Disch »

Chronique – Semiosis, Sue Burke

Semiosis fait partie du club, pas si restreint que ça, des livres parus chez Albin Michel Imaginaire et dont j’attendais la parution en poche, d’autant que plus que des blogueurs et blogueuses aux goûts proches des miens avaient apprécié. Preuve supplémentaire de mon attente s’il en est : il est sorti en janvier, je l’ai lu en février et je publie cette chronique en mars ; des délais assez resserrés selon mes standards.

Standards qui ne sont d’ailleurs pas faciles à tenir en terme de nombres de signes, tant Sue Burke a incorporé de nombreux thèmes dans son premier roman. L’accroche est éculée : un petit groupe de colons tente de s’installer sur une autre planète. Ce sont donc des thèmes classiques de la SF, mais avec des idées originales et une touche de modernité. L’autrice écrit un roman générationnel où elle questionne l’utopie face à un premier contact… végétal.

Lire la suite « Chronique – Semiosis, Sue Burke »

Interview : Pascal Godbillon et les éditions FolioSF

J’avais prévu tôt ou tard de me mettre en quête d’une nouvelle interview d’un directeur ou d’une directrice d’une collection poche de l’imaginaire. Or, il y a plusieurs semaines, Pascal Godbillon, qui sévit notamment à la tête de FolioSF a étendu sa rubrique Facebook « mon FolioSF à moi » aux lectrices et lecteurs. J’en ai profité pour déclarer à nouveau la passion que j’éprouve pour Rêves de gloire de Roland C. Wagner, puis j’ai proposé l’interview que vous allez lire. Je remercie Pascal pour sa disponibilité et la grande sincérité de ses réponses. Le tout est assorti d’un petit concours qui devient traditionnel : il vous faudra être (un peu) attentif.

Lire la suite « Interview : Pascal Godbillon et les éditions FolioSF »

Chronique – Les étoiles s’en balancent, Laurent Whale

Je m’étais inscrit sur le groupe Facebook Les mordus de SFFF pour découvrir de nouveaux titres et aller un peu plus loin que ce qu’on peut trouver en tête de gondole du Cultura ou je trainais mes baskets. Les étoiles s’en balancent fait partie de ces titres que je n’aurais probablement jamais repéré, et Laurent Whale serait peut-être resté un auteur inconnu pour moi. Ça aurait dommage car c’est quelqu’un d’accessible, d’humble et de fort sympathique, qui écrit des livres qui me plaisent, comme par exemple Les pilleurs d’âmes que j’ai lu ensuite et chroniqué chez Anne-Laure. Aussi, en attendant de lire la suite, Les damnés de l’asphalte, qui m’attend sagement en PAL, voici la chronique que j’avais rédigé le 25 avril 2019.

Lire la suite « Chronique – Les étoiles s’en balancent, Laurent Whale »

Chronique – L’obscur, Philippe Testa

Depuis que j’ai ouvert Mondes de poche, j’essaie de suivre un petit plus l’actualité de l’imaginaire, au moins en format poche, et donc d’acquérir les nouveautés qui me font de l’œil. Pour ce livre, je partais complètement dans l’inconnu, avec un auteur que je connaissais pas et que FolioSF est allé « chercher » en Suisse. Le livre est d’ailleurs assez largement passé sous les radars français lors de sa sortie transalpine et je salue la décision courageuse de Pascal Godbillon de le publier dans l’hexagone.

En effet, pessimiste et chargé de colère, L’obscur n’est pas un livre qui aidera son lecteur ou sa lectrice à aller mieux. Il s’agit d’un brûlot qui dénonce le cynisme et les conséquences d’un néo-capitalisme poussé à l’extrême, qui finit par imploser ; chute que contemple un narrateur qui oscille entre résolution, résignation et nihilisme.

Lire la suite « Chronique – L’obscur, Philippe Testa »

Chronique – Les clans de la lune alphane, Philip K. Dick

Dick devait fatalement arriver sur Mondes de poche. Il suffit d’acheter n’importe lequel de ses ouvrages, de consulter la page « du même auteur », pour constater l’œuvre pléthorique : 26 titres rien que chez J’ai lu ; l’exercice de recherche chez d’autres éditeurs donne des résultats équivalents. De plus, Dick est fréquemment réédité et plusieurs de ses titres, grands classiques, n’ont jamais été en rupture. Habituellement, c’est quand il est adapté au cinéma qu’il est de retour sous le feu des projecteurs mais il s’agit cette fois-ci de commémorer les 40 ans de son décès. Signe qui ne trompe pas, l’auteur a eu le droit aux honneurs d’émissions habituellement plus habituées à parler de culture « classique », comme La grande table culture en date de février 2022.

Je décide donc de profiter de ces multiples rééditions pour replonger dans les œuvres de cet auteur que je n’ai pas lu depuis plus de 20 ans. Ne sachant lequel piocher, j’ai choisi de manière pratiquement aléatoire : une couverture et un titre qui me plaisaient. Bonne pioche ! J’ai beaucoup aimé ce roman aux faux airs de space opera, teinté largement de folie, à l’ambiance marquée de vaudeville.

Lire la suite « Chronique – Les clans de la lune alphane, Philip K. Dick »

Chronique – La main gauche de la nuit, Ursula K. Le Guin

Je ne pouvais décemment pas consacrer une semaine du blog à la SF des années 60 sans évoquer Ursula K. Le Guin, d’autant plus que l’index n’avait pas encore d’entrée à son nom. Même si le propos ou le rythme sont parfois un peu vieillot, et que l’autrice a comme tout le monde des biais d’écriture, on ne peut que constater à quel point ses écrits étaient résolument modernes, précurseurs même, pour l’époque. L’autrice est depuis régulièrement rééditée et ce titre a même été récemment révisé, et doté au passage d’une superbe édition collector.

Voici donc un retour publié initialement sur Facebook le 14 août 2020.

Lire la suite « Chronique – La main gauche de la nuit, Ursula K. Le Guin »

Chronique – L’homme tombé du ciel, Walter Tevis

Quand, au détour d’une conversation, on évoque les auteurs « classiques » de l’imaginaire et plus précisément de SF, il est assez peu probable que le nom de Walter Tevis soit cité en priorité. Nous lui devons pourtant l’excellente dystopie L’oiseau moqueur, ainsi que Le jeu de la dame, adapté en série avec succès par Netflix. Cette dernière aura donc au moins eu le mérite de remettre cet auteur peu prolifique sous le feu des projecteurs, avec notamment les rééditions de ces romans par l’éditeur Gallmeister, au sein de la collection Totem. Notons d’ailleurs que rien sur la couverture ne classe le livre dans le genre SF).

Le titre, ainsi que ladite couverture, sont assez évocateurs. Walter Tevis nous livre un touchant récit de premier contact qui évoque pêle-mêle la solitude et l’altérité. C’est aussi et surtout un récit de son temps – il est écrit en 1963 -, tant sur le fond que sur la forme

Lire la suite « Chronique – L’homme tombé du ciel, Walter Tevis »

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑