Entrées en PAL : mai 2024

Hello tout le monde !

Le mois d’avril a été relativement calme en terme de lectures – car studieux – avec « seulement » cinq textes : quatre romans (dont la fin de la Trilogie d’une nuit d’hiver – merci pour l’accueil que vous avez fait à l’article – et Un long voyage) ainsi qu’une novella (Vigilance). Logiquement, j’aurais dû intégrer quatre ouvrages à ma PAL, mais ce mois de mai est toujours particulier en raison de l’opération annuelle organisée par le Belial pour la collection Une Heure Lumière (deux tomes achetés, le hors-série 2024 offert) ; et aussi de la sortie d’une novella qui, si elle était précommandée chez l’éditeur, était dédicacée, ce qui m’a fait transiger avec mon principe. Une PAL qui a donc un peu débordé.

Les Services Presse

Avec la reprise du blog, je peux à nouveau solliciter – quand ils n’arrivent pas spontanément – des Services Presse et être sûr de les lire dans un délai raisonnable. Quand j’ai reçu la liste des sorties Pocket, deux titres avaient déjà attiré mon regard. L’un d’entre eux est Après nous les oiseaux, de Rakel Haslund, une autrice que je connais pas du tout. Le post apo est un genre qui me fascine – et terrorise à la fois – et j ‘aime découvrir des autrices ou auteurs d’autres pays que la France ou Anglo-Saxons. Je vous en parle vite j’espère.

Résumé éditeur : Dans un monde en ruine, deux âmes ont survécu. Une jeune femme dont on ne connaîtra pas le nom et celle qui l’a élevée, Am, à l’abri sur une île. Mais à la mort de cette dernière, la jeune femme décide de prendre la route pour affronter le vaste monde où la nature a repris ses droits. Commence alors le long chemin vers le littoral, seule, totalement seule, avec, pour unique compagnie, tous les oiseaux du ciel….

Achats : les livres de poche

Le deuxième ouvrage chez Pocket est donc Cité d’ivoire de Jean Krug, qui lui est un auteur que je connais déjà pour avoir lu Le chant des glaces, malheureusement non chroniqué par manque de temps. Ce nouveau roman évoque aussi un sujet qui me parle – et terrorise à la fois, bis -, à savoir le dérèglement climatique et ses conséquences. Il y a aussi quelque chose de très évocateur dans cette couverture.

Résumé éditeur : Cinq cents ans de dérèglement climatique ont ravagé la Terre. Pour survivre, l’humanité s’est retranchée dans d’immenses villes-dômes, coadministrées par des intelligences artificielles.À Iliane, bastion d’une société autoritaire sur le déclin, la police peine à contenir la colère des habitants. La contestation s’étend à toutes les couches de la société, alimentée par une rumeur : il existerait, dans le Dehors, un dernier havre de liberté et de démocratie, la Cité d’Ivoire. C’est vers cette ville utopique que vont se tourner Sam Deson, un citoyen rangé, Maëlle Swan, une policière d’élite traquée à mort par un mystérieux commanditaire, et le Kid, un jeune anarchiste au verbe haut et à la tête brûlée. Mais cette Cité d’Ivoire existe-t-elle vraiment ?

J’évoquais en propos liminaire l’opération Une Heure Lumière. J’ai commandé les deux dernières parutions, dont l’une d’entre elles est La Marche funèbre des Marionnettes, d’Adam-Troy Castro, dans le même univers qu’Emissaires des Morts, dont je vous disais le plus grand bien. Je suis très content de retrouver cet univers que j’affectionne particulièrement ; d’après la couverture d’Aurélien Police, je devine un rapport avec le 3e tome du cycle, La guerre des Marionnettes, mais je n’ai pas lu la quatrième, voulant garder la surprise maximale.

Résumé éditeur : Futur lointain. Planète Vlhan.Ils sont tous là. Ambassadeurs et représentants de la plupart des mondes et intelligences connus. Sur leur estrade, serrés les uns contre les autres, le regard tourné vers une seule direction, tendus. Car ceux qu’ils observent, ces êtres impénétrables, colossaux, que d’aucuns nomment les Marionnettes, s’apprêtent à se livrer au plus singulier des rituels : le Ballet, une communion frénétique de plusieurs jours à l’issue de laquelle ils mourront — par dizaines de milliers. Nul ne comprend les motivations de ce sacrifice annuel ultime qui fascine toute la Galaxie. À commencer par Alex Gordon, exolinguiste au service de la Confédération terrienne, qui va y assister pour la troisième fois. Mais alors que les Marionnettes, par myriades, agitent leurs fouets immenses, Alex distingue une silhouette inattendue et résolument non extraterrestre au sein de la mêlée : une jeune femme appareillée de façon étrange qui semble sur le point de se joindre à la danse alien. Cette femme n’a rien à faire là, et elle se prépare à mourir. À moins que…

L’autre achat est Kid Wolf et Kraken Boy de Sam J. Miller. Ici, l’illustration d’Aurélien Police et la quatrième m’envoient du rêve. Et j’adore les années folles aux Etats-Unis. J’espère en passant me réconcilier avec l’auteur, dont j’avais lu La cité de l’orque qui m’avait laissé une impression mitigée, même si l’auteur a un talent pour l’écriture des personnages. Cette sortie est l’occasion de lui accorder une seconde chance.

Résumé éditeur : New York. Fin des années 1920.L’un est le Kid Wolf, jeune boxeur talentueux qui rêve de soulever la ceinture de champion. L’autre est le Kraken Boy, le plus doué des tatoueurs, un grand type nonchalant dont l’art et l’encre font merveille — littéralement. Mais les temps sont durs dans le Lower East Side de l’entre-deux-guerres gangréné par la mafia juive. D’autant que la Grande Dépression pointe son nez, et avec elle les mouvements sociaux qui se radicalisent et les briseurs de grève aux mains des syndicats qui font régner la terreur… Et puis il y a Hinky Friedman, née Rivkah Heinckmann, alias Rebecca-la-Hink, la Reine des Gangsters. Et Hinky a une vision, l’ambition d’un autre monde — meilleur, qui sait ? Or pour cela elle a un plan, un plan pour Kid Wolf et Kraken Boy, un plan pour tout changer. Mais ce que n’a pas prévu Hinky, c’est l’amour. Un amour impossible, interdit, un amour qui, lui, pourrait véritablement remodeler la face du monde…

Et donc logiquement, le hors-série lié à l’opération. Dans celui-ci, une nouvelle de Rich Larson, auteur dont je vous disais tout le bien que je pensais de sa novella Barbares. Il y a ensuite une présentation de la collection, ce qui me permettra de choisir ceux que je veux lire en priorité et compléter mon étagère. Il faudrait d’ailleurs que je lise aussi les autres HS en ma possession…

Annonce éditeur : Une heure-lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres…C’est aussi le nom d’une collection qui vient de franchir les cinquante titres, un espace éditorial unique, tant par le fond que par la forme, au statut de référence dans le paysage brouillé des littératures de genre.Si Une heure-lumière célèbre les horizons nouveaux, nos hors-séries fêtent Une heure-lumière et ses auteurs emblématiques.Et cette année le Canadien Rich Larson, dont les fidèles de la collection n’ont pu manquer Barbares, space opera punk et débridé qui réinvente le récit d’aventure spatiale à grand renfort d’idées et d’images fortes.Une heure-lumière… comme un shot d’imaginaire corsé !

Enfin, l’impromptu, il en faut toujours un. J’ai craqué rien qu’au titre, puis au résumé, puis aux premiers retours. Un livre avec des méchas et des kaijus, avec un discours intéressant et militant. Donc précommandé et reçu – merci pour la signature – et déjà lu. Je m’attaque à la rédaction de la chronique bientôt mais je peux déjà vous dire que ça été un grand coup de cœur.

Résumé éditeur : Vous avez sans doute entendu dire que les modèles récents ne sont pas juste des robots géants, mais sont aussi organiques, je me trompe ? En fait, ce n’est pas une nouveauté, ça a toujours été le cas : l’organique, c’est l’équipage. Pourquoi ce sont des humains qui font tout ça ? C’est assez évident, non ? On coûte moins cher que des droïdes. »Quand on ne peut plus faire l’économie des combats titanesques face aux assauts répétés de la menace extraterrestre, ne reste qu’une solution pour sauver l’humanité : l’amputer d’une fraction de sa population en l’envoyant travailler au cœur des Méchas. Mais pour combien de temps, encore ?

Enormément de SF ce mois-ci, mais je suis allé vers les textes qui me faisaient envie, tout simplement, et je n’avais finalement pas grand chose à me mettre sous la dent ; cela tombe bien, j’avais peu lu. Les entrées en PAL de juin seront bien plus nombreuses…

Quels sont ceux que vous connaissez, qui vous intéressent ? Et vous, qu’avez-vous acheté en mai ?

Rendez-vous le mois prochain !

18 commentaires sur “Entrées en PAL : mai 2024

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  1. Ça reste largement raisonnable ! Comment résister aux UHL aussi ^^!
    J’ai également reçu ces Oiseaux que je compte lire très prochainement et j’ai bien aimé La Cité ivoire de Krug, même si je crois que j’ai préféré son dernier La couleur du froid.
    Bonnes lectures à toi, ça devrait se lire vite 😉

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  2. Je trouve cette PAL très raisonnable sachant effectivement que l’opération Une Heure Lumière rajoute obligatoirement trois novellas XD

    Moi aussi je veux lire Au coeur des mécas !

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  3. Après nous les oiseaux devrait te plaire vu qu’il ne m’a plus du tout… 😉

    Sinon pour les UHL je plussoie et la lecture de la novella d’Adam-Troy Castro est un délice. Quelle danse !

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    1. Oui. Je l’ai terminé hier soir et rarement un livre m’aura autant tiraillé. C’est beau et terrible à la fois. Pour moi, c’est une lecture nécessaire du post apo (mon thème du moment, moral dans les chaussettes ^^’)

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