Entrées en PAL : mai 2025

Hello tout le monde !

Les beaux jours arrivent, les allergies continuent, les vacances approchent… et les éditeurs nous ont gâté pour ce mois de mai, avec de belles lectures en perspectives. J’avais décidé de revenir avec des objectifs de maitrise de PAL et avec mon dogme du lectures du mois précédent -1, j’aurais dû me contenter de 6 acquisitions. Notez le conditionnel et l’implicite qu’il contient : objectif non tenu. Même si ma liste d’achats était planifiée, les passages en librairie et l’opération Une Heure Lumière ont fait exploser ma – faible – volonté. Finalement, ce sont 9.5 livres qui ont intégré ma PAL.

Achats : les livres de poche – Romans

La brume l’emportera de Stéphane Arnier est un achat initialement non prévu… mais un passage en librairie, une couverture intrigante, puis une quatrième prometteuse qui m’a immédiatement fait penser à un de mes textes favoris, Un pont sur la brume. L’envie de comparer, puis de découvrir une nouvelle plume française, en évitant un énième cycle, on fait le reste.

Résumé éditeur : Un matin, la brume est apparue à la surface de l’océan. Montant chaque jour un peu plus, inexorablement, elle engloutit le monde et dissout tout ce qu’elle touche. Les rescapés survivent en gravissant les montagnes, aussi haut qu’ils le peuvent. Le berger Keb Gris-de-pierre est de ceux-là. Il a déjà tout perdu lorsqu’il rencontre Maramazoe, redoutable guerrière du peuple des mers, devenue paria. Bien qu’issus de peuples ennemis, tous deux sont contraints de s’allier pour échapper à la brume, trouver des réponses sur son origine… et, peut-être, le moyen de la dissiper.

Même si l’achat de L’orage qui vient – je fais dans le climatique – de Louise Mey était prévu, il s’agissait là aussi de faire un parallèle, avec un autre texte de garous, Galeux. C’est un mythe qui m’intéresse, mais que je trouve trop rare, du moins chez les éditeurs que je suis. Je n’ai pas attendu et je l’ai déjà lu, et beaucoup aimé ; la chronique arrive bientôt.

Résumé éditeur :  » Vous n’avez pas peur, seules dans ce hameau, sans personne ? « 

Depuis la Rétractation, Mila vit avec sa mère et d’autres femmes et enfants dans un lieu tenu secret et isolé, le Hameau. Cette communauté solidaire, travailleuse et paisible se pensait à l’abri de la violence et de la folie des hommes qui ont ravagé le monde d’Avant. Mais l’arrivée d’un inconnu bouscule la tranquille et bienveillante routine. Mila ne le sent pas, cet étranger. Tous ses poils se hérissent à son contact, et son instinct lui hurle de se méfier. N’ont-elles pas fait entrer le loup dans la bergerie ?

D’habitude, j’achète des romans recommandés par Steph, là je passe la vitesse supérieure puis qu’elle est la traductrice de Légendes & Lattes de Travis Baldree. Le livre a eu énormément de bon retours à sa sortie en grand format et suit une orientation que l’on trouve désormais en SF : des textes plus positifs, qui font du bien. La fantasy, genre encore imprégné d’une forme de toxicité en a peut-être bien besoin. Seul bémol, c’est le début d’un cycle, donc ça attendra peut-être encore un peu. J’en parlerai dans un article à venir : le point sur mes séries.

Résumé éditeur : Viv, une orc mercenaire au passé sanglant, décide de changer de vie. À l’aide d’une pierre légendaire censée lui apporter la bonne fortune, elle se lance dans une entreprise audacieuse : la création d’un café. Un pari risqué car, dans la ville de Tuine, elfes, lutins et ratelins ignorent tout de ce breuvage peu ragoûtant. Et lorsque les hommes de main du Madrigal, la mafia locale, viennent s’en mêler, Viv sait que son aventure ne se déroulera pas sans embûches…

Puisqu’on parle de projets de billets, voire de rubriques régulières, Le village des damnés de John Wyndham est un classique – une vieillerie ? – qui manquait à ma culture. Je sais qu’il y a des films que je n’ai pas vu en tant qu’authentique trouillard, mais je suis moins craintif en lecture. Bon, je pensais lire du fantastique – j’en manque cruellement en PAL – mais Steph m’a appris qu’il s’agissait de SF. Peu importe.

Résumé éditeur : Une nuit, la paisible bourgade britannique de Midwich est coupée du monde, et tous ceux qui y vivent perdent conscience. Pourtant, dès le lendemain, le champ de force invisible qui régnait sur le village disparaît, et la vie quotidienne reprend, comme si rien ne s’était passé. Jusqu’au jour où toutes les femmes découvrent qu’elles sont enceintes… Neuf mois plus tard, elles donnent naissance à trente garçons et trente filles aux yeux dorés. Sont-ils une bénédiction ou un danger ?

Achats : les livres de poche – Novellas

Toujours quelques textes courts, qui permettent de « compenser » un gros pavé, et je continue donc, après Foodistan, à explorer la collection RéciFs avec Re:Start de Katia Lanero Zamora, qui a déjà eu de nombreux retours. De prime abord, le résumé me fait penser à Sweet Harmony, qui avait été un grand coup de cœur. Je suis donc curieux, d’autant plus que j’aime ce genre de textes.

Résumé éditeur : Mona a intégré le prestigieux village Re:Start, une communauté entièrement dédiés à la beauté des femmes. Ses habitantes, les Lumineuses, sont prêtes à embrasser leur féminité et à saisir l’opportunité de devenir des déesses grâce au programme sportif et aux gélules minceur préconisés par leur modèle et mentore, Geneviève.
Mona a gravi les échelons, elle est désormais Semeuse. Tout semble parfait dans ce paradis des corps et de la féminité… jusqu’au jour où sa meilleure amie perd le contrôle.
Y aurait-il une faille dans ce programme de rêve ?

La collection UHL continue à s’étoffer, et le mois de mai est celui de l’offre « deux UHL achetées, le HS de l’année en cours offert ». N’ayant pas de librairie partenaire par chez moi, j’ai passé commande directement au Belial, de 3 tomes, pour ne pas payer les frais de port… Pour Défense d’extinction de Ray Nayler, rien que le jeu de mot et la couverture valait le détour. Un auteur que je vais découvrir.

Résumé éditeur : D’ici un siècle, peut-être davantage.
Au fin fond de la taïga russe, des milliers d’années après leur disparition, les mammouths foulent à nouveau la Terre… et meurent. Mais si le clonage d’ADN exhumé du permafrost dont ils sont issus garantit l’inné, il n’assure en rien l’acquis. Désarmés, sans le savoir et l’expérience des matriarches d’une génération antérieure inexistante, les géants dépérissent. Or, il existe peut-être une solution : Damira Khismatullina, éthologue de renommée mondiale, spécialiste des pachydermes qui a dédié sa vie à la défense des éléphants du continent africain — en vain. À cette nuance près que Damira a été assassinée par des braconniers il y a bien longtemps. Qu’à cela ne tienne : les scientifiques russes disposent d’un atout. Effrayant, terrible, résolument contre-nature…

Terrain davantage connu avec A lire à ton réveil de Bennett, un auteur que j’apprécie énormément et dont vous avez déjà peut-être croisé le nom sur le blog (stay tuned pour La trilogie du samedi de juin). Auteur que j’ai donc déjà lu en SF, en Fantasy ; du fantastique ici ?

Résumé éditeur : Peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
James fuit Londres et ses créanciers en quête d’un refuge paisible, plaçant ses espoirs dans un hameau perdu au cœur d’une Lorraine marquée par les horreurs passées. Au fil de son ermitage, des semaines, des mois, il écrit à Laurence, son amant à la santé fragile resté en Angleterre… Non loin de son logis, une découverte ravive la passion pour l’histoire de cet oxfordien contrarié : en pleine forêt, les ruines d’une abbaye dont la fondation semble remonter aux origines du christianisme. Suivant la piste d’une légende locale, alors qu’il se familiarise avec les gens des environs, James explore les reliques du site et déniche un passage menant à ce qui pourrait être une crypte. Mais est-il bien en présence d’une ancienne abbaye ? De plus en plus exigeantes au cœur d’un hiver lorrain implacable, ses recherches confinent bientôt à l’obsessionnel, et les fables dont les natifs du coin le bercent, conjuguées à un compagnonnage pour le moins étrange, ne tardent pas à produire chez lui des effets effrayants…

Il me fallait un troisième achat, j’ai donc fouillé un peu pour réaliser qu’il y avait un Ken Liu que je n’avais pas, Les armées de ceux que j’aime en l’occurrence. Une couverture sublime, une quatrième qui promet beaucoup. J’ai hâte.

Résumé éditeur : Ville de Boss, une montagne pleine de coins et de recoins. Temps futurs.
Le monde tel qu’on le sait n’existe plus. Ni non plus les sciences, la connaissance du passé ou celle de l’écrit. L’électricité est une magie précieuse. Ce qu’il reste de l’humanité vit sur le dos de cités mobiles qui, comme d’immenses animaux, poursuivent des desseins mystérieux sous l’égide de Pilotes qui le sont tout autant. Franny Fenway a quatorze ans ; elle est orpheline. Et s’il y a une chose que Franny aime par-dessus tout, elle à qui la vieille Prudence a enseigné le pouvoir des « sorts d’histoire », ce sont les questions. « Une question n’indique que le milieu d’une histoire, et non sa fin. » Or, Franny compte bien aller jusqu’au bout du récit de sa propre histoire, de celui de ses origines et du devenir du monde…

Et donc le HS offert pour cette année 2025. Au programme, Reynolds dont je vous ai déjà parlé pour La Millième nuit, un superbe texte incarnant le Sense Of Wonder et dont j’ai lu La Maison des Soleils, dans le même univers – oui oui, du grand format. Je pense qu’il faudra que je continuer à explorer cet auteur…

Résumé éditeur : Né en 1966 au Pays de Galles, Alastair Reynolds mène longtemps une double carrière, celle d’écrivain et d’astrophysicien au sein de l’Agence Spatiale Européenne, avant de se consacrer à la seule écriture en 2004. Au fil de ses premiers écrits, il brosse une fresque futuriste sans pareille qui l’installe bientôt au pinacle des créateurs d’univers : le Cycle des Inhibiteurs, immense succès de librairie. Hors cycle, on lui doit depuis divers recueils et une vingtaine de romans — dont Éversion en 2023 au Bélial’ et, chez le même éditeur, le stupéfiant La Maison des Soleils, considéré par beaucoup comme son chef-d’œuvre, tout juste salué par le Grand Prix de l’Imaginaire.

Donc perte de contrôle de la PAL mais tant pis, je me suis fait plaisir. Je pense que juin sera plus calme : mon premier repérage n’ayant rien donné qui me faisait réellement envie ; j’en profiterai peut-être pour faire maigrir tout ça ou rattraper les sorties intéressantes des mois précédents.

Et vous qu’a donné votre moi de mai ? Avons-nous des titres en commun ?

A bientôt !

11 commentaires sur “Entrées en PAL : mai 2025

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  1. Comment te dire que je partage totalement tes goûts dans ce que tu as acheté ce mois-ci, car en dehors du village des damnés, tous les autres sont dans ma PAL également 😆
    Alors j’approuve totalement même si tu ne respectes pas tes règles ! 🤭

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  2. J’ai toujours pas rédigé mon avis, mais j’avais beaucoup aimé La Brume. Quant au Village des Damnés, je l’ai relu il y a un ou deux ans : il a bien mal vieilli sur certains aspects, mais il était quand même bien cool à relire.

    Aimé par 1 personne

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