Entrées en PAL : Septembre 2022

Hello tout le monde !

Septembre est toujours un mois très particulier : rentrée littéraire, et rentrée tout court en tant qu’enseignant, et cette version 2022 ne déroge pas à la règle avec des sorties absolument pléthoriques, dont une part significative qui m’intéressait (et octobre me parait être du même acabit). Il y a des moments comme ça où je suis bien content de lire (presque) exclusivement du poche, ça réduit beaucoup le périmètre. Pourtant, j’avais de la marge, car avec 9 lectures en août, je m’autorisais à acheter 8 livres ; j’ai toutefois été raisonnable : encore beaucoup de sorties en octobre… et surtout ma présence aux Utopiales où je compte bien craquer sans un gramme de volonté et de remords. Je me donne bonne conscience par anticipation…

Quels nouveaux livres en septembre ?

Les Services Presse

Subtil béton m’a été proposé par l’Atalante et je ne pouvais pas rester insensible devant cette expérience littéraire, une écriture très collective au long terme, et encore moins devant la thématique. En tant que prof de géographie, je guette toujours du coin de l’œil ce qui peut m’ouvrir des perspectives, voire être utilisé directement dans le cadre scolaire. En plus, il est dans la sélection pour le prix des Utos 2022 : je compte bien le lire avant, cela compensera ma frustration de lecteur de poche qui découvre tout 2 ou 3 ans plus tard, si ce n’est pas davantage. After^R quant à lui a déjà gagné le prix Utopiales mais en 2021. Alléché par la quatrième de couverture et déjà repéré lors de sa sortie en grand format chez Mnémos, je l’attendais beaucoup ; ce point de départ utopique est intriguant et j’espère le traitement sera à la hauteur des enjeux annoncés.

Les livres de poche

Pour être honnête, je n’ai même pas lu la quatrième de couverture de Passé déterré. Mais j’ai tellement aimé Olangar que je voulais découvrir un autre titre de Clément Bouhélier, même si mon cerveau n’est pas capable d’orthographier son nom dans l’ordre. Anne-Laure, aussi fan que moi et qui connait mon côté trouillard – mais qui semble moins prégnant quand il n’y a pas d’images – m’a adressé une amicale mise en garde…

Le livre de M est encore un des romans qui rejoint la liste des titres publiés initialement chez Albin Michel Imaginaire et que j’attends en poche ; ici, cette histoire d’ombre qui disparait est pour moi suffisamment accrocheuse pour que je craque. Comme pour After^R, j’espère que l’intrigue sera à la hauteur du synopsis.

Enfin, Les chevaliers du tintamarre m’avait déjà intrigué à sa sortie chez Mnémos et avait eu de bons retours ; lors des « cover reveal » d’Anne-Laure mon épouse m’a adressé un pressant « je veux ». Je pense que cette dernière lecture me fera du bien, je l’envisage comme quelque chose qui n’est pas trop prise de tête, plutôt fun.

Le grand format

Je me répète : j’achète peu de grands formats, et encore moins des one shot ; je craque souvent quand je ne veux pas attendre la suite en poche ou qu’il s’agit d’un de mes auteurs favoris. Chien 51 est donc une exception presque absolue. Une amie m’en a parlé, une autre l’a lu (et aimé) et j’ai vu Laurent Gaudé à La Grande librairie où il m’a charmé par son humilité, son sens de la nuance et l’intelligence du propos. De surcroît, le côté « auteur de blanche qui s’essaie à la SF » est toujours intéressant, surtout quand il ne met pas un point d’honneur à expliquer que, non, il n’écrit pas de la SF (suivez mon regard). Spontanément, la quatrième me fait penser au chainon manquant entre Gibson et Damasio. Bon, il faudra encore que je trouve un.e blogopote volontaire pour héberger ma chronique…

Les mangas

Suite aux conseils d’Ombre sur Twitter j’ai commencé la serie Shangri-La Frontier le mois dernier et j’ai accroché. J’étais réticent au début à cause de la tête de volatile du héros (c’est expliqué, et ça passe bien en fait) et surtout je redoutais un énième isekai, genre de manga où le héros se retrouve projeté dans un autre univers qui reprend les codes des MMORPG, et auquel je deviens allergique, à quelques exceptions. Ce n’est pas le cas ici, car le héros a une vraie vie à côté et c’est sa partie de « ShanFo » qui est racontée ; surtout, il a sa petite particularité qui rend ça très fun ! Pas le manga du siècle, mais les 4 premiers se lisent vraiment tout seul, et l’action est très efficace, le trait agréable.

Sakamoto Days, c’est également du shonen bien fun, avec toute la démesure que l’on peut trouver dans ce genre. L’équipe qui gravite autour de Sakamoto s’agrandit au fil des volumes, avec une surenchère dans le WTF.

Je vous disais hier du bien que je pensais du premier tome Des promeneuses de l’apocalypse. Ma chronique s’applique totalement à ce deuxième tome, qui se termine par un cliffhanger à la limite du soutenable.

Enfin, je ne pouvais résister à un nouveau Gou Tanabe. Il faudrait d’ailleurs que je me décide avec faire une chronique de ce qui est déjà sorti ; mais est-ce vraiment du poche ? Concernant Le Molosse, je suis assez curieux car il s’agira de ma première adaptation dont je n’ai pas lu le texte original. Je pars très confiant, tant le mangaka arrive à dessiner l’indicible, tout en ajoutant sa touche personnelle. Si vous voulez découvrir Lovecraft, ou que vous n’aimez pas la forme de sa prose, je vous conseille de tester.

Et vous, vos achats récents ? Quels sont les livres qui vous attirent ou que vous connaissez déjà ?

Rendez-vous le mois prochain, après les Utos. Le billet risque d’être long !