Bonjour à toutes et à tous,
Cette itération du billet mensuel a un peu en retard, mais pour la bonne cause, puisque je rentre à peine des Utopiales (article dédié à venir dans quelques temps) où j’ai notamment effectué mes derniers achats. L’évènement explique certaines acquisitions avec des livres sortis en avant première, et qui auraient alors été achetés le mois suivant, ainsi que la présence d’auteurs et d’autrices… et donc de discussions et dédicaces. Il fallait aussi ménager la chèvre et le chou : tenir la contrainte représentée par mon projet de prix et donc se concentrer sur les « nouveautés » poche et garder un semblant d’équilibre de PAL, tout en profitant du festival.
Ma PAL avait diminué de seulement 4 livres en septembre… Quelle est son évolution avec ses entrées ? Réponse à la fin du billet.
Les livres de poche – Romans puis novellas (inédits en poche, saison 2025-2026)
Cette catégorie sert à classer les ouvrages qui sortent pour la première fois en poche, entre le 1er septembre 2025 et le 31 août 2026.

Avec Chanter le silence de Cassandra Khaw, je suis déjà en terrain connu, puisqu’il s’agit de la suite de Briser les os, dont je parlais ici, et que j’ai eu le plaisir de faire dédicacer par Anouck Faure, l’autrice de ces couvertures si inspirées. J’ai très envie d’en savoir plus sur John Persons et je vous en parle très vite j’espère !
Résumé éditeur : Deacon James est un bluesman hanté par sa musique et la mort de son père. Lorsque sa route croise celle de John Persons, un type qui prétend que le musicien abrite dans sa tête quelque chose de dangereux, il choisit de l’ignorer.
Mais voilà, qu’à un concert, son saxophone n’invoque pas seulement les hourras du public d’Arkham, mais aussi des visions de cauchemar.
Pourchassé, Deacon prend ses jambes à son cou et tombe sur une jeune fuyarde, infectée par le même mal que lui. Tandis qu’ils tentent de quitter Arkham ensemble, la chanson dans la tête de Deacon gagne en force. Il sait que, bientôt, il ne pourra plus l’ignorer…
La couleur du froid (SP) est le troisième texte de Jean Krug qui intègre ma bibliothèque. L’auteur, glaciologue, construit son identité d’auteur volontairement autour du froid. Je ne vous en parlerai pas davantage car je l’ai déjà lu, et que j’ai interviewé l’auteur lors des Utos. Mon agenda bloguesque est bien chargé mais j’espère formaliser tout ceci (chronique et ITW) bientôt, et vous organiser un petit concours pour vous faire gagner le roman.
Résumé éditeur : Antarctique, 2070.Mila Stenson est l’héritière tourmentée d’une multinationale tentaculaire, fondée sur le cryo-dollar et le réchauffement climatique. Mais depuis quelques années, la situation se dégrade. La chute inexpliquée des températures menace son empire et des rêves étrangement vivants troublent son sommeil.Lorsqu’un message, détecté dans la glace et rédigé dans une langue inconnue, arrive soudain à son attention, c’est le déclic. Accompagnée par Valda Kalitsch, une climatologue maladroite et brillante, et Paul Damann, un technicien polaire rongé par son passé, elle décide de répondre à l’appel austral. Une enquête dans la poudreuse et le vent déchaîné, à la toute pointe du froid, avec cette promesse de comprendre, peut-être, qui ils sont vraiment?


John Langan a eu de bons retours avec The Fisherman, que je n’ai pas encore acheté… Je me rattrape donc un peu avec House of Windows, pour découvrir la plume de l’auteur. Je suis déjà attiré par la couverture et cette maison, que j’imagine hantée, mise en valeur par cette belle édition rouge et argentée.
Résumé éditeur : « Tout le monde me demande ce qui, selon moi, est arrivé à Roger, disait Veronica Croydon, et si je ne donne pas de réponse immédiate, on s’empresse de m’en proposer une. Mais personne ne comprendrait. Enfin, personne ne me croirait. Reste un peu, et je vais te dire ce qui s’est passé. »
La disparition de Roger Croydon, éminent universitaire spécialiste de Dickens, attise toutes les curiosités. Un mystère qui mène inexorablement à la demeure du couple, Belvedere House, et à son armée de fenêtres, baignées de lueurs étranges…
Sans mon idée de prix, et une chronique très positive chez une blogopote, il est probable que Vallée du Carnage de Romain Lucazeau n’ait pas intégré ma PAL, tant je n’ai pas aimé Latium. Changer d’avis a été une excellente idée car j’ai dévoré ce dur roman dont je vous parle bientôt (chronique en cours de rédaction).
Résumé éditeur : Orode, Roi des Rois, souverain perse, veut soumettre la cité d’Ecbatane, qui, avec le soutien de Carthage, résiste à son siège depuis sept ans.
Orode ne reculera devant rien pour accomplir son rêve d’hégémonie perse. Il a déjà réduit en esclavage les peuples conquis, ordonné la mise en place du plus vaste système concentrationnaire ayant jamais existé, affirmé son joug dans la propagande et la cruauté. Il se fait vieux ; il ne lui manque qu’un ultime acte de gloire. Mais, de son côté, Carthage se prépare : lorsque se rencontreront missiles et soldats transhumains, feu nucléaire et arsenal spatial, il ne restera sans doute que des cendres.


Les éditions Monsieur Toussaint Louverture poursuivent la publication des textes de Michael McDowell avec L’amulette. Je vous avais déjà parlé de sa saga évènement, Blackwater, et c’est donc les yeux fermés que j’ai acheté celui-ci, dont le contexte me plait particulièrement. Et, encore un fois, un très bel objet !
Résumé éditeur : Alabama, 1960. Alors que Dean Howell fait ses classes avant d’être envoyé au Vietnam, un accident sur le champ de tir le laisse dans un état végétatif.
Sa femme Sarah voit sa vie déjà morne devenir une agonie sans fin : après d’harassantes journées à l’usine, elle doit laver et nourrir son mari léthargique, tout en supportant son odieuse belle-mère, Jo, qui accuse la ville entière du sort de son fils. Lorsqu’elle offre une étrange amulette à l’homme qu’elle tient pour responsable, se met en branle une implacable danse macabre.
Et tandis que les meurtres inexplicables et les morts accidentelles s’enchaînent à un rythme diabolique, Sarah doit faire face à l’impossible réalité : cette amulette joue peut-être un rôle central dans cette hécatombe et elle doit à tout prix mettre la main dessus.
Marge Nantel est lauréate du prix Utopiales 2024 avec Code Ardant, et il sort – déjà ? – en poche. J’ai eu l’occasion d’en parler avec l’autrice au moment d’une dédicace et elle m’a vendue des personnages bien barrés. L’occasion pour moi d’ajouter une autrice francophone de SF à ma bibliothèque, ce qui devient de moins en moins rare, à mon grand plaisir.
Résumé éditeur : La civilisation s’est effondrée. La technologie est réduite à des vestiges jalousement gardés dans des villes-forteresses, remparts contre le chaos extérieur. Lorsque celle d’Albi est réduite en cendres, elle laisse un unique survivant : Endah, un Ardant. Un être programmé pour exécuter les ordres sans les discuter, incapable de désirer autre chose que l’accomplissement de sa mission : trouver le Prieur.
Recueilli par un groupe intrépide de convoyeurs, il se retrouve embarqué dans une course effrénée avec, à leurs trousses, des ennemis implacables, prêts à tout pour s’emparer du secret qu’il porte.


J’ai lu vite en octobre, et chroniqué assez vite aussi ; je vous ai donc déjà parlé de Dernier meurtre au bout du monde de Stuart Turton ici. Une ambiance d’escape game sur une île où survivent les quelques habitants du monde.
Résumé éditeur : Une île, 125 habitants, 1 mort. 107 heures pour retrouver le coupable. Le compte à rebours a commencé ! En dehors de l’île, il n’y a rien. Plus âme qui vive. Un brouillard a envahi la Terre quelques années auparavant, semant la mort sur son passage. Sur l’île, la vie est idyllique. La paix et l’harmonie règnent chez les cent vingt-cinq habitants, qui vivent de la pêche et de l’élevage. Jusqu’au jour où l’un d’eux est retrouvé assassiné.
Pire encore, il se pourrait que ce premier meurtre commis sur l’île soit aussi le dernier. Car, au même moment, le système de sécurité qui protège les lieux du brouillard s’est arrêté. S’ils veulent sauver de l’extinction ce qui reste de l’humanité, les villageois doivent maintenant découvrir le coupable. Et il leur reste cent-sept heures avant qu’il ne soit trop tard.
Livres de poche – Romans (sorties avant septembre 2025)
J’ai beaucoup aimé Wayward Pines et Blake Crouch était présent aux Utopiales. L’occasion donc de l’écouter en table de ronde et de faire dédicacer un livre ; mon choix s’est donc porté sur Dark Matter, ce qui m’a fait réaliser que je n’avais jamais rien lu sur les univers parallèles, thème pourtant classique dans les séries ou films de SF…
Résumé éditeur : Lorsque Jason se réveille, il se retrouve dans un monde qui n’est pas le sien. Sa femme n’est plus sa femme, son fils n’est jamais né et un parfait inconnu prétend être son meilleur ami. Il n’est plus un simple professeur de physique, mais un génie à l’origine d’une découverte qui a changé le destin de l’humanité. Il ne se souvient que d’une chose : un soir, en rentrant chez lui, il a été kidnappé par un inconnu qui lui semblait vaguement familier et qui ne lui a fourni aucune explication. Mais même si on lui avait tout dit, Jason aurait refusé d’y croire.


Chaque mois, j’achetais un tome de la double trilogie de La Tour de Garde. Avec L’armée fantoche de Claire Duvivier, il s’agit du dernier volume de l’ensemble. C’est avec le coeur gros que je termine ce monument, dont il ne me reste qu’une centaine de pages à lire au moment où j’écris ces lignes, et qui est bien parti pour être très haut dans mon top du bilan de fin d’année. Aux livres qui seront lus en novembre et décembre : votre défi est immense !
Résumé éditeur : Après l’échec de la conjuration du Solstice, Amalia Van Esqwill et Yonas Russmor ont fui Dehaven et trouvé refuge dans les ruines de la tour de Garde. Aidés par d’autres fugitifs, ils tâchent d’en faire un havre de paix pour tous ceux que la répression ou la guerre chassent de chez eux. Pour autant, la jeune femme n’oublie pas que le Héraut des tréfonds menace encore… Mais comment parviendra-t-elle à l’arrêter ? Malgré toute son éducation, elle ne connaît ni l’usage des armes ni l’art de la magie…
Grands Formats – Romans
Après la lauréate Utos 2024, voici le Lauréat 2025, en la personne de Philippe Battaglia, et La dernière tentation de Judas. Je suis friand de ce genre de textes qui, s’ils sont maitrisés, peuvent donner de beaux moments de rigolade et d’irrévérence. Aussi, j’ai décidé de faire confiance à Vincent qui en avait fait son prix perso des Utos à lui ; il a eu le nez creux (‘même temps, avec un nez plein…)
Résumé éditeur : Rome, de nos jours. Immortel et séparé de Jésus depuis quelque deux mille ans, Judas trouve enfin une raison de sortir de sa léthargie : réaliser une ancienne prophétie. Après la découverte d’un évangile apocryphe écrit par Satan lui-même, il part à la recherche des trente deniers payés par les Romains pour la dénonciation de son amant, fort de la promesse que cela lui permettra de le retrouver dans l’au-delà. Alors, le monde saura qu’il n’était pas le traître dépeint par tous.
Accompagné d’une partie des apôtres, combattu par les autres, aidé par Marie de Magdala et Lazare, sa quête aux accents de thriller religieux le bringuebale des sphères huppées de Wall Street aux basfonds de Londres, du tombeau maltais de Jean de Valette au Vatican à la botte d’un Pierre, qui n’a de saint que le nom.


Un imprévu – mais c’est bien l’imprévu – puisqu’il s’agit d’un cadeau, en l’occurrence offert par Océane, navigatrice de l’imaginaire, lors de notre secret non santa du groupe des Mordus de SFFF. Elle savait que j’avais adoré Reynolds et sa Millième nuit ainsi que La Maison des soleils. Du coup, je n’ai pas lu la quatrième, histoire d’obtenir un imprévu total – croyez-moi, un copié-collé de résumé depuis le site de l’éditeur en fermant les yeux, c’est sport ! Place à Eversion !
Résumé éditeur : Qui est Silas Coade ? Où se trouve-t-il ? Et quand ?
Un médecin, sans doute, à bord de la goélette Demeter, à l’orée du XIXe siècle, perdu dans les eaux norvégiennes en quête d’un Édifice dont il ignore tout ? Ou plutôt à la fin de ce même siècle, non loin du pôle Sud, sur la trace de ce même Édifice, prêt à rejouer un désastre annoncé ? À moins qu’il ne soit dans les entretoises d’un dirigeable, quelques dizaines d’années plus tard, en route pour le cœur de la Terre, sur la piste, toujours, de cette structure cyclopéenne mystérieuse ?
Silas Coade est médecin, et il se peut qu’il ne cesse de mourir à jamais, ici, là ou ailleurs… À moins d’envisager l’inenvisageable, et d’affronter l’impensable.
Faisons les comptes : 6 textes de SF, 4 fantastiques, et 1 de Fantasy ; en terme de parité, nous sommes seulement à 3 autrices ; concernant les nationalités, il y a 5 auteurs et autrices francophones. Donc pour ce mois d’octobre, ma PAL est de 62-4+11, soit 69 ouvrages. Retour à la diminution probablement au mois de novembre car j’ai profité des avant-premières et que j’ai bien vidé ma pile ce mois-ci. Mais bon, on ne sait jamais…
Et vous qu’avez vous acheté ? Avons-nous des titres en commun ?
A bientôt !
Je te trouve tres raisonnable compte tenu du lieu 😄
Jai la plupart chez moi dans ma pal ou déjà lu. Jai beaucoup aimé Eversion et Carnage par exemple. Amulette fut un divertissement jouissif et diabolique 😈
Me reste le grand prix des Uto que je souhaite acquérir.
Bonnes lectures !
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Merci, ça me rassure presque 🤣
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Belles lectures, tu as de belles choses en stock !
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J’espère bien, surtout que je suis désormais un peu moins maître de mes choix…
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Tu n’as pas fait les choses à moitié 🙂
Je guette ton avis sur La couleur du froid et sur Eversion qui est dans ma PAL. Quant à L’amulette, je lorgne dessus.
Bonnes lectures !
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La couleur, ça devrait arriver assez vite. Eversion va être difficile à caser par contre 😅
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Cela me fait plaisir de voir en poche des titres que j’ai lus en grand format. Cela me rappelle les bons moments de lecture : le Jean Krug, le Alastair Eynolds, La Tour de Garde.
Pour Chanter le silence, je viens de le finir. Différent du précédent, mais tout aussi intéressant. Je vais bientôt en parler plus avant, quand je trouverai cinq minutes (enfin, un peu plus) pour écrire mon billet. En attendant de lire le tien…
Et j’attends bien sûr avec une grande impatience ton compte-rendu de ta visite, apparemment fructueuse, aux Utopiales.
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Je suis un fournisseur de nostalgie ! J’attaque Chanter ce soir, et tu me donnes encore plus envie. Le bilan arrive, mais je dois hiérarchiser mes priorités ^^’
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On en est tous là, je crois : débordés !!!
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Alors je te laisse imaginer quand on lance dans des projets fous 🤣
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