Je me suis déjà lamenté – trop peut-être – sur la difficulté que pouvait représenter l’écriture de certaines chroniques. C’était avant de rédiger celle de Deus Irae. Désormais, je réfléchirai à deux fois avant d’employer ce mot, ou je manierai l’euphémisme pudique. Ici, la complexité de l’exercice tient essentiellement à l’esprit du livre, qui m’a arraché un nombre invraisemblable de commentaires, souvent prononcés à voix haute, et dont « what the fuck » est probablement le plus représentatif.
Il s’agissait d’une lecture croisée organisée par Cecilia, du groupe Facebook des Mordus et dont le thème était « autrice ou auteur qui nous a quitté ». Avec mon binôme, Gabriel – surnommé à raison le membre le plus sympathique du monde – nous avons fait les malins en choisissant un titre co-écrit par deux auteurs décédés, deux monuments de la littérature de l’imaginaire. Favorable aux conjonctures, le roman se prêtait bien à cette lecture à deux. Nous avons donc exploré ce monde post-apocalyptique, qui a pour thème centrale la religion (il s’agit donc de ma troisième est dernière chronique qui clôt la semaine qui lui est consacrée, jeu de mot inside) et dont les pattes des deux auteurs sont clairement visibles.
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