Chronique – Deus Irae, Philip K. Dick et Roger Zelazny

Je me suis déjà lamenté – trop peut-être – sur la difficulté que pouvait représenter l’écriture de certaines chroniques. C’était avant de rédiger celle de Deus Irae. Désormais, je réfléchirai à deux fois avant d’employer ce mot, ou je manierai l’euphémisme pudique. Ici, la complexité de l’exercice tient essentiellement à l’esprit du livre, qui m’a arraché un nombre invraisemblable de commentaires, souvent prononcés à voix haute, et dont « what the fuck » est probablement le plus représentatif.

Il s’agissait d’une lecture croisée organisée par Cecilia, du groupe Facebook des Mordus et dont le thème était « autrice ou auteur qui nous a quitté ». Avec mon binôme, Gabriel – surnommé à raison le membre le plus sympathique du monde – nous avons fait les malins en choisissant un titre co-écrit par deux auteurs décédés, deux monuments de la littérature de l’imaginaire. Favorable aux conjonctures, le roman se prêtait bien à cette lecture à deux. Nous avons donc exploré ce monde post-apocalyptique, qui a pour thème centrale la religion (il s’agit donc de ma troisième est dernière chronique qui clôt la semaine qui lui est consacrée, jeu de mot inside) et dont les pattes des deux auteurs sont clairement visibles.

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Chronique – Le Prophète et le Vizir, Ada et Yves Rémy

J’avais repéré Le Prophète et le Vizir dans le programme des sorties Pocket mais, dans un désir de contrôler ma PAL de plus en plus Pisane, je l’avais classé dans la catégorie « wish list ». Le destin – compte tenu du thème, j’ose l’hyperbole – en a décidé autrement, puisque la maison d’édition me l’a envoyé comme service presse. Désireux de lire quelque chose de court et de lire une nouveauté dans un délai raisonnable, je l’ai lu, dévoré, dans la foulée.

En toute honnêteté, le nom du couple ne me disait rien (Yves Rémy est malheureusement décédé cette année) mais la petite phrase de Pierre-Paul Durastanti sur la quatrième de couverture est pour moi gage de qualité. Et je suis d’accord avec son avis. Le prophète et le vizir est un livre qui mêle avec une extraordinaire habileté histoire et conte orientaux autour du thème du destin – et en fait donc ma deuxième critique de cette semaine consacrée à l’imaginaire religieux -, le tout servi par une écriture remarquable.

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Chronique – Lazare attend, James Morrow

J’ouvre une semaine consacrée à des textes où la religion joue un rôle important. Il ne s’agit pas de romans du genre « Med Fan » avec des panthéons peu ou prou inspirés de l’Antiquité mais bien de récits – de SF ou fantastiques – qui font de la réflexion sur le phénomène religieux le thème central. Je vous livrerai trois chroniques issues d’horizons et d’époques différents, qui ont en commun d’être plutôt bienveillantes avec l’idée de foi, peut-être un peu moins – voire par du tout – vis à vis des différents dogmes.

Je commence par Lazare attend de James Morrow. Après L’arche de Darwin – que j’ai abandonné mais que je compte bien reprendre un jour – récompensé du prix de l’imaginaire 2018, l’auteur continue son exploration du christianisme, et de ses dogmes surtout, avec une forme d’anticléricalisme sarcastique que certains caricaturistes français ne renieraient pas. Lazare est un personnage tragi-comique, présent aux moments fondateurs du christianisme (oui oui, au pluriel) et condamné à observer ses errements.

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Chronique – Les retombées, Jean-Pierre Andrevon

Je n’ai pas la culture de certaines ou certains concernant le milieu francophone de la Science-Fiction mais Andrevon est un nom que j’ai vu souvent passer, pour son œuvre pléthorique – dont le célèbre Gandahar – ainsi que ses collaborations dans divers médias. De lui, j’avais déjà lu Le travail du furet, polar dystopique et cynique, suffisamment convainquant pour que je note le nom de l’auteur dans un coin de ma tête.

L’auteur est également connu pour sa sensibilité écologique et de gauche, dont il ne fait pas mystère. Aussi, la réimpression d’une de ses novellas au sein d’une maison d’édition engagée, le Passager clandestin, n’est pas incongrue. La quatrième de couverture est évocatrice : En 1979, Jean-Pierre Andrevon imagine un coin de France, le jour d’Après, et avec une très belle écriture.

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Entrées en PAL : Mai 2022

Hello tout le monde !

Désormais, l’article d’entrées en PAL est publié en fin de mois, pour intégrer mangas et achats impromptus, et toujours uniquement ceux qui appartiennent aux genres de l’imaginaire. Avril a été assez ordinaire en terme de rythme avec 5 romans/novellas donc, techniquement, autant d’achats prévus moins un. Le « techniquement » est important ici car j’ai un peu perdu le contrôle en fait…

Donc, quels nouveaux livres en mai ?

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