Les trilogies du samedi – La Tour de garde, Guillaume Chamanadjian & Claire Duvivier

J’ai pris la décision il y a quelques temps de n’entamer la lecture d’un cycle qu’une fois celui-ci terminé ; je n’apprécie guère quand les suites ne sont finalement pas éditées, et ma mémoire n’est plus ce qu’elle était. J’évite également ainsi le phénomène de hype lié à un début parfois tonitruant, puis un prolongement plus médiocre, voire pire. Le cycle publié intégralement, cela me permet aussi de rapprocher les lectures, sans aller jusqu’au binge reading mais en lisant une série puis d’enchainer une autre. Voici l’état d’esprit qui était le mien.

La Tour de garde m’a réconcilié – durablement – avec ces grandes fresques, que j’ai aimé savourer au rythme d’un tome par mois. Durant un semestre complet, les personnages des capitales du Sud et du Nord m’ont accompagné, et je les ai quittés avec énormément de tristesse ; vous l’avez donc deviné, je vais ajouter mes louanges à ce qui est déjà un véritable succès, tant critique que commercial.

Même s’il s’agit de deux trilogies, je garderai la structure habituelle de cette rubrique du blog : une présentation générale du cycle et de ses thèmes, l’articulation des tomes – avec les options de lectures permises ici – et, en guise de conclusion, l’intérêt général en tant que cycle.

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La trilogie du samedi – L’Interdépendance, John Scalzi

J’ai découvert John Scalzi avec Le vieil homme et la guerre, désormais un de mes textes favoris, et j’ai donc continué à explorer l’œuvre de l’auteur. J’apprécie sa truculence et ses punch lines, ainsi que son engagement. Même s’il m’a déçu avec ses derniers textes – trop parodiques et « faciles » – je voulais lire cette trilogie, parfois présentée comme ce qu’il a écrit de mieux (spoiler : c’est presque vrai) et dont j’ai acheté, puis fait dédicacer, le premier tome lors des Utopiales 2024. L’interdépendance est bien une grande réussite. Sous ses airs de Space Opera, dont l’univers m’a parfois rappelé Dune, l’auteur y livre une analyse acide de notre mondialisation et des enjeux de pouvoir, mais sans oublier de raconter une histoire trépidante, tout à fait recommandable au premier degré de lecture.

Je conserve la même structure pour cette rubrique, et j’évoque donc le cycle dans son intégralité, tout en évitant au maximum de spoiler : une présentation générale de la trilogie et de ses thèmes, l’articulation des tomes et, en guise de conclusion, l’intérêt général en tant que cycle, en toute subjectivité.

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La trilogie du samedi – Rosewater, Tade Thompson

Il y a plusieurs types de trilogies (ou de cycles). Du roman scindé en plusieurs parties, aux histoires complètes mais reliées par une intrigue plus vaste, plus ou moins présente dans le récit, en passant par la trilogie qui n’en était – peut-être – pas une mais qui le devient par la suite. Ce n’est qu’une hypothèse, mais il me semble que le type auquel appartient Rosewater, de Tade Thompson, et c’est la première fois que ce cas de figure se présente dans le cadre de cette rubrique.

Je conserve néanmoins la structure habituelle avec une chronique du cycle dans son intégralité, tout en évitant au maximum de spoiler : une présentation générale de la trilogie et de ses thèmes, l’articulation des tomes et, en guise de conclusion, l’intérêt général en tant que cycle, en toute subjectivité. Ici, Rosewater est une trilogie qui ne laisse pas indifférent, avec de grands défauts, mais aussi de belles qualités.

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La trilogie du samedi – Les Maitres enlumineurs, Robert Jackson Bennett

Il y a un peu d’un an, alors que l’idée de cette rubrique régulière commençait à germer, je vous avais proposé une chronique du premier tome, éponyme à la trilogie. Le dernier tome étant sorti en poche il y a peu – alors qu’Albin Michel imaginaire réitère le succès avec une seconde trilogie de l’auteur – il est temps d’écrire ce billet pour faire une présentation d’ensemble. J’ai apprécié la lecture de ce cycle, remarquablement cohérent dans sa construction, avec un Robert Jackson Bennett qui sait clairement où il nous mène, dès sa première ligne.

Je conserve la même structure pour cette rubrique, et donc une présentation du cycle dans son intégralité, tout en évitant au maximum de spoiler : une présentation générale de la trilogie et de ses thèmes, l’articulation des tomes et, en guise de conclusion, l’intérêt général en tant que cycle, en toute subjectivité. Avec Les Maitres enlumineurs, et après American Elsewhere et Vigilance, Bennett montre qu’il sait tout faire.

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La trilogie du samedi – Wayward Pines, Blake Crouch

Il y a un an, j’inaugurais une nouvelle rubrique nommée La trilogie du samedi (en référence aux soirées M6 de la fin des années 90) avec La trilogie d’une nuit d’hiver, présentée comme telle par l’autrice et l’éditeur. Véritable coup de cœur pour ce cycle de Fantasy, il m’en fallait un autre pour le deuxième billet de cette rubrique. Dans un genre pourtant très différent, Wayward Pines de Blake Crouch est une trilogie qui m’a également conquis, atteignant même le stade de l’addiction, avec une incapacité à reposer chaque tome tant qu’il n’était pas terminé.

Concernant cette formule de billet, vos retours étaient positifs ; aussi je garde la même structure pour présenter le cycle dans son intégralité, tout en évitant au maximum de spoiler : une présentation générale de la trilogie et de ses thèmes, l’articulation des tomes et, en guise de conclusion, l’intérêt général en tant que cycle, en toute subjectivité. Avec Wayward Pines, encore un modèle du genre à mon avis.

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La trilogie du samedi – Trilogie d’une nuit d’hiver, Katherine Arden

La trilogie du samedi est un nouveau type de billet sur le blog, clin d’œil à l’incontournable rendez-vous télévisuel que les plus jeunes – et les plus vieux – d’entre vous ne connaissent peut-être pas, mais surtout solution à un problème que je rencontre pour rédiger certaines chroniques. Car il est relativement facile d’écrire au sujet d’un premier tome, mais l’exercice est un casse-tête – du moins pour moi – quand il s’agit des suivants, sans parler du deuxième volume, souvent de transition et régulièrement le moins bon d’une trilogie. Ajoutez la question des potentiels spoils, écrire sans raconter le début ou dévoiler la résolutions des intrigues précédentes est une gageure. Enfin, dernier cas de conscience : faut-il « vendre » un premier tome, qui peut-être enthousiasmant, et dont la trilogie est finalement un soufflé qui retombe ?

Je teste donc une démarche qui me permettra, je l’espère, de répondre à toutes ces problématiques et qui, je l’espère – bis – vous plaira. La structure sera probablement identique entre les différentes itérations de ce rendez-vous mensuel, je l’espère – ter – : une présentation générale de la trilogie et de ses thèmes, l’articulation des tomes (avec garantie sans spoils majeurs) et, en guise de conclusion, l’intérêt général en tant que cycle, en toute subjectivité. Et pour ce premier épisode, j’ouvre avec un coup de cœur : La trilogie d’une nuit d’hiver de Katherine Arden, qui pourrait être considérée comme un modèle du genre.

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