Paru en feuilleton, à raison d’un tome toutes les deux semaines, Blackwater est un phénomène littéraire… qui dure. Les multiples réimpressions et ruptures, ainsi que la mise en valeur ininterrompue en libraire et grande surface – et l’édition des autres textes de l’auteur ensuite – prouvent que la saga est devenue immédiatement un classique du genre. Même dissimulée dans une collection de littérature blanche, en tout cas non présentée comme relevant de la SFFF, il s’agit bien d’un texte qui appartient aux genres de l’imaginaire, le fantastique plus précisément. S’agissant de surcroit de – superbes – volumes de poche, la chronique s’imposait sur le blog.
Même si en raison de contingences professionnelles – et de refus de m’enfermer dans un cycle – j’ai mis trois ans pour lire l’intégralité des six tomes, j’ai adoré ma lecture. Aussi, pour quelle raison une saga familiale, aux éléments fantastiques extrêmement discrets et parcimonieux, réussit à être un succès grand public d’édition tout en séduisant des lecteurs habitués au genre ?
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