Chronique – Dans la toile du temps, Adrian Tchaikovsky

Dans la toile du temps de Adrian Tchaikovsky

Je vous ai parlé mercredi de Sur la route d’Aldébaran pour vous dire tout le bien que j’en pensais. Je ressuscite désormais mon premier contact avec l’auteur, le roman Dans la toile du temps, qui été mon livre favori de l’année 2020 et que je ne pouvais donc pas ne pas avoir sur le blog. Il s’agit du premier tome d’une trilogie, mais qui peut tout à fait se lire seul. Le deuxième volume, dont le titre est traduit par Dans les profondeurs du temps, est sorti en grand format chez Denoël en juin. Inutile de préciser que j’attends la version poche avec une grande impatience.

Concernant Dans la toile du temps, je l’avais acquis suite à un retour de Steph sur Outrelivres, nos goûts étant souvent assez proches. Le retour initial était sur Facebook, en mars 2020.

Lire la suite « Chronique – Dans la toile du temps, Adrian Tchaikovsky »

Chronique – Les employés, Olga Ravn

Les employés d’Olga Ravn

Mondes de poche n’a que quelques semaines, et pour la première fois – sûrement pas la dernière – je me maudis de l’avoir ouvert en m’imposant de chroniquer tout ce que je lis, même si j’ai déjà quelques ouvrages en attente de retours qui s’empilent sagement. Concernant Les employés, la difficulté tient essentiellement au livre lui-même, qui est une véritable expérimentation littéraire. Car si la quatrième de couverture évoque une sorte de polar spatial en huis-clos un peu décalé, l’autrice danoise propose bien davantage, et écrit surtout un texte qu’il sera difficile de classer en j’aime/j’aime pas, tant il relève d’une forme d’art contemporain et flirte avec le Nouveau roman. Dans tous les cas, le terme d’OVNI littéraire, n’est pas usurpé. Par son décor qui n’est pas qu’un simple gigantesque vaisseau spatial, par les thèmes qui sondent – oserais-je le mot « analysent » ? – la psyché humaine et par sa forme, à la fois pertinente et déconcertante.

Lire la suite « Chronique – Les employés, Olga Ravn »

Chronique – Les étoiles sont légion, Kameron Hurley

Les étoiles sont légion de Kameron Hurley

Parfois, on achète un livre sans de poser de questions, voire en se trompant, ce qui peut donner de belles surprises. Concernant Les étoiles sont légion, la quatrième de couverture me faisait penser à Alien ou Starcraft, mais du point de vue des « xénomorphes », pour reprendre le terme consacré. J’envisageais donc plutôt du space opera, avec sa dose d’action, et dont l’originalité tiendrait surtout dans le changement de camp. Ajoutons un biais supplémentaire : le prénom Kameron me laissait penser qu’il s’agissait d’un auteur. Erreur sur toute la ligne, mais bilan positif. Pourtant, la sortie initiale chez Albin Michel imaginaire aurait dû me mettre la puce à l’oreille car leur ligne éditoriale va un peu plus loin que le roman de SF simplement divertissant. L’autrice écrit bel et bien un roman de SF organique, mais presque anthropomorphe, qui relève peut-être davantage du planet opera que du space opera, et surtout peuplé uniquement de personnages féminins.

Lire la suite « Chronique – Les étoiles sont légion, Kameron Hurley »

Chronique – L’incivilité des fantômes, Rivers Salomon

L’incivilité des fantômes de Rivers Salomon

Certains livres intimident ou provoquent un sentiment de « oui, mais ça n’est pas le bon moment… ». L’incivilité des fantômes faisait partie de ceux-là et c’est finalement grâce au thème de juin 2021 du challenge Hold my SFFF, à savoir « Pride & Queer », que je me suis enfin lancé. Un récit intersectionnel, qui donne la parole aux opprimé.e.s tout en décortiquant des mécanismes de domination, raconté par le prisme puissant de la SF.

Lire la suite « Chronique – L’incivilité des fantômes, Rivers Salomon »

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑