Chronique – Chanter le silence, Cassandra Khaw

Deux moi après Briser les os (chronique ici), la collection RéciFs nous propose la seconde partie de la duologie Persons non grata, dans laquelle Cassandra Khaw poursuit l’hommage et sa revisite de l’œuvre de Lovecraft. Nous retrouvons donc Pearsons, notre privé du premier volume, mais dans une ambiance et une histoire bien différentes, puisqu’il n’en est pas le narrateur.

Avec ce changement de focale, Chanter le silence reprend d’autres thématiques de l’auteur années folles, avec une intrigue qui se rapprocherait davantage des Contrées du rêve, encore plus sensorielle, tout en donnant à nouveau la parole aux opprimés.

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Chronique – Briser les os, Cassandra Khaw

La collection RéciFs des éditions Argyll semble s’être enracinée dans le paysage littéraire SFFF. Si j’en crois les conversations, la collection se… collectionne et les textes en bonne trônent désormais en bonne place sur les étagères et gondoles des nouvelles sorties. Pour ma part, j’ai désormais un peu de retard sur ces publications et j’ai donc décidé de donner priorité au dernier né, tout comme je priorise désormais les « nouveautés » poche en général. Le hasard aidant, je n’avais lu que de la SF chez eux (Foodistan et Re:Start) ; Briser les os est donc le premier texte RéciFs fantastique pour moi. Et il y en aura donc un deuxième, puisqu’il s’agit du premier tome d’une duologie.

C’est un texte qui ressemble d’abord à un polar un brin classique, mais surtout qui dépoussière et rend hommage à Lovecraft, avec une ambiance âpre et brutale, ainsi que cette colère sous-jacente que j’avais déjà sentie dans mes deux lectures précédentes.

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Chronique – Re:Start, Katia Lanero Zamora

La collection RéciFs lancée par les éditions Argyll – avec un F majuscule comme Féminisme – continue de tracer son sillon dans le paysage éditorial français, et contribue à y ancrer un peu plus le format de la novella, ainsi qu’un engagement plus que jamais nécessaire.

Re:Start pourrait être le porte-étendard de cette ligne éditoriale et le ton est donné dès l’avertissement annoncé en première page. L’autrice décrit avec acidité l’avènement d’une firme transnationale 3.0, véritable projet dystopique aux dérives sectaires qui s’appuie les possibilités offertes par les dernières technologies et où les femmes deviennent leurs propres bourreaux.

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Chronique – Foodistan, Ketty Steward

Le format des novellas, ou romans courts, semble rencontrer de plus en plus de succès. Entre la collection Une Heure Lumière du Bélial, celles éditées chez l’Atalante, au Passager Clandestin ou encore 1115, le choix ne manque pas. J’ai découvert lors des Utopiales 2024 cette nouvelle venue, la collection RéciFs, lancée la même année par les éditions Argyll. Un F majuscule comme Féminisme : la ligne éditoriale de la collection propose des textes d’autrices – engagées – et la charte graphique a été confiée à Anouck Faure. Entre ces éléments d’unité et les numéros de tranche, j’y vois une reprise de la recette UHL, et je m’en réjouis.

Foodistan n’est pas le premier de la série (il porte le numéro 3) mais celui dont la Quatrième m’a le plus intrigué sur le moment. Un texte post-apo, basé sur le thème de la ressource alimentaire et prenant place en France, promettait une vraie originalité. Promesse tenue dont j’ai aimé l’inventivité, ce nouveau monde imaginé et le miroir qu’il nous tend, même si j’ai été un peu décontenancé par l’absence du classique schéma narratif. Chronique 100% sans jeux de mots ou figures de style alimentaires.

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