Interview : Pascal Godbillon et les éditions FolioSF

J’avais prévu tôt ou tard de me mettre en quête d’une nouvelle interview d’un directeur ou d’une directrice d’une collection poche de l’imaginaire. Or, il y a plusieurs semaines, Pascal Godbillon, qui sévit notamment à la tête de FolioSF a étendu sa rubrique Facebook « mon FolioSF à moi » aux lectrices et lecteurs. J’en ai profité pour déclarer à nouveau la passion que j’éprouve pour Rêves de gloire de Roland C. Wagner, puis j’ai proposé l’interview que vous allez lire. Je remercie Pascal pour sa disponibilité et la grande sincérité de ses réponses. Le tout est assorti d’un petit concours qui devient traditionnel : il vous faudra être (un peu) attentif.

Bonjour Pascal ! Merci d’avoir accepté l’interview pour Mondes de poche.
Au début, je m’apprêtais à te demander de nous raconter ta vie de lecteur ainsi que tes études en guise de préambule, puis je réalise en me documentant que tu as déjà été très bavard ici et (interviews passionnantes que je vous invite à lire). Aussi, je propose d’entrer dans le vif et de nous concentrer sur le livre de poche ;).

Peux-tu nous raconter un peu l’histoire de Folio SF ? Quels sont ses titres « emblématiques » ?

Folio SF est donc née en 2000. Elle a pris le relais de la collection Présence du futur des éditions Denoël (PDF, pour les intimes), afin de profiter de l’impact qu’a la marque Folio auprès du grand public. On fête d’ailleurs les cinquante ans de Folio cette année !
Folio SF a donc réédité les classiques précédemment publiés en PDF : Fondation d’Asimov, Fahrenheit 451 et Chroniques martiennes de Bradbury, Les princes d’Ambre de Zelazny, L’homme qui rétrécit et Je suis une légende de Matheson, Martiens, Go home ! de Brown, et aussi Lovecraft, Wul, Spinrad, Adams, Moorcock, Dick… J’en oublie sans doute ! Bref, Folio SF voulait s’imposer comme une bibliothèque idéale des genres de l’Imaginaire.
Pour autant, si publier des classiques était crucial, il ne fallait pas oublier les œuvres actuelles, les classiques en train de se faire, si je puis dire. Folio SF a donc publié depuis Robert Charles Wilson, Alain Damasio, Jean-Philippe Jaworski, Stéphane Beauverger, Jo Walton, Pierre Pevel, Estelle Faye, Fabien Cerutti, Laurence Suhner, Léo Henry et… plein d’autres auteurs et autrices, qui me pardonneront, je l’espère, de ne pas les avoir cités.

Folio SF appartient au groupe Gallimard, de même que Folio (tout court) et Denoël. Quelles sont les relations entre tous ces acteurs ? Pourquoi certains auteurs sont-ils classés en littérature blanche et pas en SF ?

Elles sont très bonnes ! Je m’entends d’ailleurs remarquablement bien avec la personne qui s’occupe de Lunes d’encre, chez Denoël. Ah… il se trouve que c’est moi aussi ! Blague à part, c’était déjà le cas avant que je m’occupe de Lunes d’encre. Techniquement, Denoël et Gallimard sont en coédition « pour simplifier », en ce qui concerne Folio SF. Il y avait donc une certaine logique à confier les deux collections à la même personne. Pour ce qui est du choix entre blanche ou pas… C’est au cas par cas, on regarde ce qui semble mieux pour chaque livre, et c’est comme ça que certains auteurs sont dans une collection pour tel livre, dans une autre pour tel autre…

En tant que lecteur, FolioSF me parait être un poids lourd. Concrètement, qu’est-ce que cela représente en termes de collaborateurs, de volumes de vente, d’interlocuteurs… ?

Oui, le poids est un de mes GROS problèmes… Cela étant, pour ce qui est de Folio SF, pour la partie éditoriale, je suis presque tout seul, si on excepte Amélie qui m’assiste pour tout l’administratif et une partie des tâches éditoriales (en vrai, c’est elle qui fait tout le boulot, mais il ne faut pas le dire…). Après, je bénéficie de tous les services de Gallimard : juridique, comptabilité auteur, fabrication service de presse, commercial, marketing et j’en oublie sans doute. C’est à la fois imposant et léger. Un peu comme moi, quoi. Ou pas.

Et toi, ton rôle là-dedans ?

Eh bien, essentiellement, raconter des bêtises à droite et à gauche. Et, de temps en temps, lire les livres qui paraissent en grand format (pas tous, je ne suis qu’un humain, mais le plus possible) afin de voir s’ils pourraient ou non rejoindre la collection. Si je pense que oui, je négocie les droits poche avec l’éditeur grand format. Si on parvient à un accord, je signe le contrat savamment rédigé par Amélie. Après, je supervise la mise en fabrication (rédaction de la 4e de couverture, par exemple), je briefe le service artistique pour qu’on ait la couverture la mieux adaptée, je présente l’ouvrage (parfois avec l’aide précieuse de l’auteur ou de l’autrice, voire de l’éditeur grand format) aux représentants qui vont aller présenter le livre aux libraires. Je… En fait, ça va, je ne m’ennuie jamais !

Comme les autres éditeurs poche historiques, FolioSF est aussi disponible en super/hyper marché. En quoi est-ce différent des relations avec des librairies ou des grandes surfaces spécialisées ?

C’est très différent car, si nous y sommes présents, c’est souvent avec très peu de titres (les « hyper best sellers ») : Asimov, Bradbury, Damasio, peut-être un peu de Dick en ce moment. C’est une équipe de représentants dédiée qui démarche les super/hyper ou leurs centrales. Pour autant, quand j’étais jeune ado, j’achetais des livres en hyper (enfin, je les mettais subrepticement dans le chariot. Des fois, ça marchait…) et si quelqu’un achète Fondation dans ces circonstances et tombe dans la marmite, c’est le principal !

Comment un livre grand format intègre-t-il ton catalogue ? Quels sont les changements éventuels que cela implique ?

OK, entrons dans le détail : comme dit plus haut, déjà, je lis. Donc, le choix premier il se fait sur un tout « simple » : j’aime/j’aime pas. Viennent ensuite de basses considérations commerciales : le titre se vend-il bien en grand format, puis-je (bien) vendre cet ouvrage particulièrement. Si oui, comment ? Peut-on le rapprocher d’un autre titre de la collection ? A-t-il une résonnance particulière avec l’actualité ? Y a-t-il déjà des titres de l’autrice ou de l’auteur au catalogue, etc. Si, à la fin de cette réflexion (qui est généralement très… intériorisée, tout ça se fait dans des recoins obscurs de mon cerveau), je pense que oui, il faut entrer dans des négociations pour obtenir le droit de publier l’ouvrage au format poche. Généralement (pas à 100%, mais le plus souvent), ces droits sont détenus par l’éditeur grand format. On lui fait donc une offre financière, en proportion avec ce qu’on imagine être les ventes futures. L’éditeur négocie ou pas, accepte ou pas, et s’il accepte, commence un long processus avant la publication en poche. Comme ces droits sont généralement à durée limitée, le jour où le contrat s’achève, l’un ou l’autre des éditeurs (grand format ou poche) peut décider d’arrêter le contrat. Ou alors, on le reconduit (tacitement, en général). Quant aux couvertures, c’est au cas par cas. Certains éditeurs grands formats demandent qu’on ne reprenne pas leur couverture. D’autres demandent l’inverse. Ce qu’il faut voir c’est que le livre de poche ne s’adresse pas au même public que le grand format (même s’il y a sans doute intersection des deux, mais, disons « en général »). Donc, une couverture qui peut très bien fonctionner pour le public visé par le grand format ne fera pas l’affaire en poche. Ou ne fonctionnera pas dans notre maquette. Bref… Le choix se fait vraiment au cas par cas.

D’ailleurs, quelle serait la « ligne éditoriale » de FolioSF ? Est-ce les questions de la francophonie et de la parité sont importantes ?

Lorsque la collection a été créée en 2000, l’idée était de faire de Folio SF une bibliothèque idéale des genres dits de l’Imaginaire. J’essaie de garder ça à l’esprit, en me disant : « OK, on a quelques classiques “intemporels”, on a publié des titres qui sont presque des classiques instantanés, essayons de publier les classiques de demain. » Quant à l’importance de la question « francophone » ou de la parité… Tout dépend de ce qu’on entend par importance. Est-ce qu’il est important qu’il y ait des ouvrages francophones au catalogue ? Oui. Est-ce qu’il est important qu’il y ait des textes écrits par des femmes (ou des non-binaires) au catalogue ? Oui. Est-ce que c’est si important que ça influe sur mes choix ? Je dois bien répondre : non. Parce que je crois que la qualité d’un texte ne dépend pas nécessairement du genre de celui ou celle qui l’a écrit. Pas plus que de la langue dans laquelle le texte a été écrit à l’origine d’ailleurs. Alors, je sais, d’aucuns me disent : « Ah, ben ça c’est super pratique pour ne même pas te soucier des biais que tu peux avoir ! » Eh bien… Peut-être. Mais ai-je des biais ? Sans le moindre doute. Influent-ils sur mes choix ? Je n’en serai jamais à l’abri. Pour autant, je laisse juge ceux qui ont le temps de faire le décompte des ouvrages francophones/pas francophones, écrit par des hommes/femmes/non-binaires au catalogue. Ce qui est marrant, c’est que deux ou trois ans après mon arrivée chez Folio SF, on me reprochait de ne pas avoir assez de francophones dans mes nouveautés. Aujourd’hui, on (pas les mêmes, heureusement !) me reproche d’en publier trop… J’essaie de naviguer dans tout cela en me faisant une idée de ce que les gens susceptibles de lire des Folio SF pourraient avoir envie de lire.

Ma réponse est un peu longue, mais c’est parce que c’est compliqué. Je suis un homme, blanc, hétéro, entrant dans la vieillesse (apercevant, au loin, l’ombre d’un début de lumière éblouissante [quoi, j’ai jamais prétendu être écrivain !]). Mon regard ne peut-être autre que celui d’un homme, blanc, hétéro, entrant dans la vieillesse. Pour autant, est-ce que ça m’empêche de considérer que Chroniques du Pays des Mères est un de mes romans de SF préférés ? Fichtre non ! Est-ce que ça m’empêche de considérer qu’il n’y pas beaucoup de plumes aussi fines que celle de Mélanie Fazi ? Oh que non. Et je ne vais pas faire un catalogue ici qui me servira de dédouanement à bon compte. Juste… J’essaie de faire mon boulot de la manière la plus intègre possible.

Habituellement, le format poche donne une seconde vie, parfois beaucoup plus longue, à un titre. Pourtant, vous avez publié directement Derniers jours d’un monde oublié, de Chris Vuklisevic, (auréolé depuis du prix Elbakin.net, en plus d’être un beau succès sur la blogosphère). Pourquoi ? Est-ce une décision isolée ou amenée à se reproduire ?

Pour ce qui est de Derniers jours d’un monde oublié, c’est un peu particulier, car sa publication résulte d’un concours lancé pour les 20 ans de la collection. Le premier prix était la publication en Folio SF et Chris l’a emporté. Mais ce n’est pas le premier inédit publié par Folio SF. On en a publié trois de Léo Henry (dont Thecel). On a également fait paraître un très court recueil de nouvelles dans l’univers de la Lady Astronaute de Mary Robinette Kowal. Et il y a eu des inédits de Thomas Day, de Cory Doctorow, de Robert Charles Wilson… Dans mon esprit, ça participe de cette volonté de proposer les classiques de demain, de faire découvrir une littérature dans ce qu’elle a de plus vivant et dynamique : la création.

Restons sur les prix. Thecel a reçu le prix imaginale 2021 du roman francophone. Quel impact en termes de ventes ?

Généralement, pour qu’il y ait un impact il faut qu’il y ait un fort relais médiatique et la remise en vente de l’ouvrage avec un bandeau qui identifie clairement l’ouvrage qui a eu le prix. En l’absence de relais médiatique, la remise en vente avec un bandeau n’est pas envisageable, pour un ouvrage au format poche, en tout cas. C’est sans doute plus pertinent sur un ouvrage en grand format. Mais, là encore, c’est une généralisation… Je pense que c’est au cas par cas.

Thecel partage un point commun avec d’autres titres, comme ceux de La trilogie de l’hiver de Katherine Arden ou Conséquences d’une disparition de Christopher Priest : des superbes couvertures d’Aurélien Police, un artiste que l’on voit de plus en plus. Comment se passe la collaboration avec lui ?

En plus d’avoir un talent énorme, il se trouve que ce jeune homme est d’une sympathie qui n’a que peu d’égale… Ça se passe donc très, très bien. Ça commence à remonter à loin, maintenant, cette collaboration. Si je ne me trompe pas, nous sommes parmi les premiers à avoir fait travailler Aurélien. Sur la série de Vlad Taltos, je crois. Bon, je peux me tromper, j’ai une mémoire atroce, mais je ferais remonter ça à il y a une petite quinzaine d’années. La force d’Aurélien, c’est de saisir parfaitement l’atmosphère d’un bouquin. Il n’est pas le seul, évidemment ! Mais quand on n’est pas trop sûr de savoir ce qu’on veut, sa proposition est la bonne. À l’inverse, quand on sait EXACTEMENT ce qu’on veut, il y apporte le petit plus qui fait que votre pseudo idée prétendument géniale devient une idée plutôt pas mauvaise. Le mérite lui en revient.

Puisqu’on parle de sorties récentes, Janvier a été un mois où vous avez réédité de nombreuses œuvres de Philip K. Dick, et vous n’avez d’ailleurs pas été les seuls à le faire. Mais pourquoi rééditer encore Dick en 2022 ?

Tout d’abord parce que cela fait exactement 40 ans (et quelques jours, au moment où j’écris ces lignes) que Dick est décédé. Mais aussi parce que c’est un auteur terriblement actuel, je trouve. Par les thèmes qu’il a abordés, par l’influence qu’il a eue (pour ma casquette d’éditeur en grand format, combien de textes, en VO et en VF, reçois-je qui se réclament de lui ? C’est innombrable). Et puis parce que certains ouvrages n’étaient plus disponibles depuis peu ou depuis plus longtemps. L’occasion était trop belle. Et puis parce que, entre nous, est-il besoin d’une raison particulière pour remettre Philip K. Dick sur le devant de la scène ?

Je ne trollerai pas à nouveau. En mars, vous rééditez Rêve de gloire, le grand chef d’œuvre de Roland C. Wagner et grand chef d’œuvre tout court. C’est un livre très exigeant : pourquoi cette réédition ?

Eh bien : entre nous, est-il besoin d’une raison particulière pour remettre Rêves de Gloire sur le devant de la scène ? 😉 Bon, même si c’est vrai, j’ai tout de même pensé que les 60 ans de la signature des accords d’Évian feraient un excellent prétexte pour remettre en vente le livre (ce n’est pas une réédition, l’ouvrage n’a jamais été manquant). Il suffit de peu, parfois…

Et pour les mois à venir, quel est le programme des sorties ? Des rééditions ou des nouveautés ?

Majoritairement des nouveautés (en poche), mais pas d’inédit. Du côté des rééditions, je suis très heureux de pouvoir accueillir au catalogue la série Kushiel de Jacqueline Carey. Je l’avais beaucoup aimée à sa parution, mais Bragelonne avait décliné mon offre de reprise en poche, à l’époque, pour le publier eux-mêmes et… Voilà, enfin, en 2022, les trois tomes seront en Folio SF. Une autre réédition, déjà en librairie, celle du recueil de Jean-Philippe Jaworski, Le sentiment du fer, histoire de patienter en attendant la parution de son prochain roman dans l’univers du Vieux Royaume. Et puis celle de Moi, Asimov, l’autobiographie de l’auteur qui n’était plus disponible depuis quelque temps (pour les 30 ans de sa mort).

Côté nouveautés, on retrouvera des auteurs et autrices qui sont devenus des « incontournables » de la collection : Fabien Cerutti avec Les secrets du premier coffre ; Estelle Faye avec Les révoltés de Bohen et Un reflet de lune ; Laurent Genefort avec son recueil Colonies ; Lionel Davoust avec le tome 4 de ses Dieux sauvages… Et puis, comme je l’évoquais un peu avant, j’ai toujours la volonté de faire découvrir de nouveaux talents, ceux qui écrivent les classiques de demain : Thibaud Latil-Nicolas avec la suite de Chevauche-brumes ; Philippe Testa, avec L’obscur, un roman qui n’a peut-être pas été repéré par tout le monde à sa parution chez Hélice Hélas ; Rozenn Illiano pour Le phare au corbeau ; Aurélien Manya et Trois cœurs battant la nuit, lui aussi sans doute passé inaperçu car paru en littérature générale chez… Galimmard ! ; Sébastien Coville avec L’empire s’effondre ; Grégoire Courtois pour son deuxième roman dans la collection : Les agents ; Auriane Velten et After® ; Emmanuel Chastellière et La piste des cendres ; Geoffrey Le Guilcher, journaliste, avec son roman La Pierre jaune… Bref, on dirait bien que la relève est assurée ! Et puis il y aura ce que j’appelais, tout à l’heure, des « classiques instantanés » : Expiration de Ted Chiang, Jardins de poussière de Ken Liu (deux recueils de nouvelles…) et Vers les étoiles de Mary Robinette Kowal. Un subtil mélange entre anciens et modernes, anglophones et francophones, hommes et femmes. Le meilleur des genres de l’Imaginaire, je l’espère !

Une dernière question, et le troll est à nouveau de sortie. « FolioSF », alors que tu publies du fantastique et de la fantasy… Plaides-tu coupable d’entretenir la confusion et d’attiser les braises des polémiques sur les réseaux sociaux ?

Alors, j’aimerais pouvoir porter cette lourde responsabilité, mais je n’étais pas là lorsque la collection a été créée, en 2000. C’est toujours compliqué, un nom. Il était clair dès le départ que la collection ne publierait pas que de la SF. Pour autant, si on se remet dans le contexte, à l’époque, la fantasy n’est pas encore devenue le phénomène éditorial qu’elle est devenue par la suite. Par exemple, Bragelonne naît la même année que Folio SF. En librairie, on appelle encore le rayon dédié le rayon « SF ». Le terme « Imaginaire » (que je n’aime pas…) essaie de percer, à cette époque, mais chez Gallimard il existe déjà une collection appelée « L’imaginaire » et, devinez quoi, elle n’en publie quasiment pas ! Bref, Folio SF était alors sans doute le nom le plus pertinent. Maintenant, je doute que cela attise quelque braise que ce soit. Enfin, je ne crois pas…

Merci Pascal pour tes réponses !


Et pour parachever cette interview, Pascal a eu la gentillesse d’accepter ma proposition d’organier un concours. Quatre livres sont mis en jeu : Radio Libre Albemuth de Philip K. Dick, L’obscur de Philippe Testa, Derniers jours d’un monde oublié de Chris Vuklisevic, Rêves de gloire de Roland C. Wagner.

  • répondre à cette question : « Citez une autrice ou un auteur à succès mentionné.e dans l’ITW »
  • retwittez ou partagez cet article (n’oubliez pas de me mentionner pour que je note) en précisant pour quel livre vous jouez (lien vers le billet Facebook, le billet twitter)

Tirage au sort le 30 mars 2022. Bonne chance !

23 commentaires sur “Interview : Pascal Godbillon et les éditions FolioSF

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  1. Merci pour cette intéressante interview ! Cette collection tient bien de la place dans mes étagères ^^ Toujours intéressant d’en apprendre un peu plus sur le monde éditorial.

    Je participe au concours pour le titre « L’obscur ». Moults auteurs à succès sont mentionnés ici, mais pour ne nommer qu’eux on peut retenir : Zelany, Asimov, K. Dick, Bradbury, Spinrad et si on regarde la francophonie : Damasio, Jaworski, Pevel, Faye. Tweet rt-cité sur Twitter 🙂

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  2. Je participe parce que : en 1 j’ai aimé ton interview, en 2 je n’ai jamais trop de livres. Donc pour citer quelques auteurs que ton aimable invité à cité : Asimov (mon chouchou), Dick (ton chouchou du moment) et Bradbury…. Et je participe pour le livre de ton choix (vas y j’ai confiance…).

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      1. Merci beaucoup pour cette interview, je l’ai trouvée hyper intéressante 😍 c’est vraiment un truc qui me fascine ce passage du grand format au poche et je trouve ça super pertinent d’interroger les éditeurs là-dessus !

        Et au passage merci pour le concours auquel je participe avec plaisir. Je joue pour Rêves de gloire et je ne peux m’empêcher de citer Estelle Faye puisque je suis justement en train de lire l’excellent Les révoltés de Bohen ! Et je vais de ce pas partager l’article sur Twitter !

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  3. Avant le numérique, je lisais beaucoup de Folio SF… aujourd’hui un peu moins.

    Merci à toi pour cette interview et à Pascal pour les coulisses. J’ai encore appris pas mal de choses sur la chaine du livre. C’est toujours un plaisir de découvrir un monde inconnu !

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    1. Et puis je participe au concours !
      Beaucoup d’auteurs « classiques » de la SF sont mentionnés dans cette interview : Asimov, Dick, Moorcock mais je note aussi plusieurs autrices comme Jo Walton ou Estelle Faye. Je m’en vais partager l’interview sur facebook 😉

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  4. Tres intéressant cet interview, je decouvre grâce à cela beaucoup de choses sur le monde de l’edition.
    Il y a beaucoup d’auteur cité dans ton ITW, je nommerai par exemple Philip K Dick ou Asimov. Question concours je participe volontiers pour Rêves de Gloire et donc je file partager ton article sur facebook

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  5. Merci pour cette interview passionnante et riche en détails. Je tente pour L’obscur de Philippe Testa en citant Roland C. Wagner, un auteur pour lequel j’ai une tendresse particulière (j’ai déjà Rêves de Gloire en grand format).

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